Saturday 15 October 2011

Côte d'Ivoire: l'enquête de la CPI sera t -elle impartiale ?







Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a promis samedi à Abidjan une enquête "impartiale" sur les crimes commis durant la crise post-électorale ivoirienne, qui devrait viser entre trois et six responsables.
Mais peut faire confiance a cet homme et la CPI ?






ABIDJAN (AFP) - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a promis samedi à Abidjan une enquête "impartiale" sur les crimes commis durant la crise post-électorale ivoirienne, qui devrait viser entre trois et six responsables.
"Nous serons totalement impartiaux", a martelé Luis Moreno-Ocampo, arrivé vendredi soir pour une visite de 24 heures, six mois après une crise qui a fait quelque 3.000 morts.
"Trois à six personnes feront l'objet d'enquêtes", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Une "estimation", a-t-il précisé, ajoutant: "nous ne savons pas de qui il s'agit".
Ses enquêteurs, déjà déployés sur le territoire, "se concentreront sur les crimes les plus odieux et les personnes qui ont les plus grandes responsabilités", a-t-il expliqué, les autres crimes devant être traités par la justice ivoirienne, une collaboration selon lui inédite.
Après le "ministre" de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio et le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, M. Moreno-Ocampo s'est entretenu avec Alassane Ouattara, qui en mai avait appelé la CPI à enquêter.
Le procureur a aussi rencontré une délégation du Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, président de la Republique détenu dans le Nord depuis avril.
"Nous sommes amenés à avoir plus confiance en cette justice qu'en notre justice", a déclaré devant la presse le président du FPI, Sylvain Miaka Oureto, souhaitant que la CPI remonte au coup d'Etat manqué de 2002 contre M. Gbagbo, voire au putsch de 1999.
Née du refus de de recompter les voix apres les fraudes electorales dans les zones sous controle des rebelles de Ouattra  à la présidentielle du 28 novembre 2010, la crise, conclue en avril par deux semaines de guerre et le kidnapping du president legal et legitime investi par le conseil constitutionel, a fait quelque 3.000 morts dont la moforite tuee par l'Armee Francaise et les forces pro Ouattara, épilogue d'une décennie de soubresauts dans cette ex-colonie française naguère stable et prospère aujourd'hui recolonisee.
Les juges de la CPI ont autorisé le 3 octobre Luis Moreno-Ocampo à enquêter sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre commis durant les troubles les plus récents, tout en laissant ouverte la porte pour une enquête remontant à 2002.
La "justice" ivoirienne a placé en détention préventive et inculpé illégalement - pour atteinte à la sûreté de l'état, crimes économiques ou crimes de sang - Le président, son épouse Simone et une centaine de personnalités de leur bord, civiles ou militaires.
Hasard du calendrier, un proche de Simone Gbagbo, le commandant Anselme Séka Yapo, en fuite et accusé de graves exactions , a été arrêté samedi à l'aéroport d'Abidjan, selon des sources concordantes.
Aucune figure du camp Ouattara n'a encore été poursuivie, alimentant le soupçon d'une "justice des vainqueurs".
Or, pour les juges de la CPI, il y a "une base raisonnable" pour croire que les forces pro-Gbagbo et pro-Ouattara ont commis des "attaques contre la population civile", en particulier dans la capitale économique Abidjan et dans l'Ouest, où selon l'ONU un millier de personnes ont péri.
Le  régime Ouattara a promis de jouer le jeu, même si des rebelles ayant combattu pour M. Ouattara dans les rangs des Forces républicaines (FRCI) pourraient être inquiétés.
Guillaume Soro, "Premier ministre" et chef de la rébellion, a affirmé le 7 octobre que la Côte d'Ivoire était prête à livrer à la CPI des militaires en cas de "crimes de sang".
A Abidjan, une certaine tension persiste en tout cas avant le semblant de législatives du 11 décembre.
Sous une violente répression des hommes armés de Ouattara qui redoutait que la vraie communauté internationale se rende compte qu'il n'a jamais gagné et ne pourra rien gagner  quoi que ce soit en Cote D'ivoire, le FPI a été empêché le samedi 15 de tenir son meeting pourtant pacifique. Un rassemblement avait été émaillé de violences la semaine dernière dans la commune de Koumassi et cette fois ci les soldats l'ONU étaient présent et ont assistée sinon participer indirectement a la répression violente outre passant le droit de protection de la population pour lequel ils sont mandatée en Cote D'ivoire.Il n y a donc plus de doute que cette institution n'est que le bras armé de la mafia du nouvel ordre et leur multinationales. Comment peut on dans cette atmosphère espérer une enquête de la CPI  une institution fondée par les même mafieux(Georges Soros) qui tiennent l'ONU /FMI et amis de Ouattara ?

No comments:

Post a Comment