Wednesday 15 June 2011

La Maison Blanche a défendu au Congrès mercredi la légalité, les coûts et les réalisations de la mission militaire américaine en Libye.

Washington (CNN) - La Maison Blanche a défendu au Congrès mercredi la légalité, les coûts et les réalisations de la mission militaire américaine en Libye.

Dans un rapport de 32 pages intitulé "Activités les États-Unis en Libye", l'administration affirme que le coût des opérations militaires et humanitaires à travers Juin 3 a été un peu plus de 700 M $. Il estime le coût total jusqu'au 30 Septembre sera de 1,1 milliards de dollars.

Le rapport a été rédigé en réponse à une résolution de la Chambre qui a accusé le président Barack Obama de ne pas consulter le Congrès sur l'effort militaire dans le pays nord-africains.

Elle nie l'accusation par certains membres du Congrès, Obama a violé la résolution des Pouvoirs de guerr en intervenant militairement pour plus de 60 jours sans demander l'approbation du Congrès.

"Compte tenu des intérêts importants des États-Unis desservies par les opérations militaires américaines en Libye et la nature limitée, la portée et la durée des actions prévues, le président avait le pouvoir constitutionnel, en tant que commandant en chef et chef de direction et conformément à ses pouvoirs des affaires étrangères , d' Adresser de telles opérations militaires ponctuelles à l'étranger, "il dit.

"Le président est d'avis que les opérations actuelles de l'armée américaine en Libye sont conformes à la Résolution des Pouvoirs de guerre et ne pas en vertu de cette loi exiger une autorisation supplémentaire au Congrès, parce que les opérations militaires américaines sont distinctes de la nature des« hostilités »envisagé par la clause de la résolution de résiliation a 60 jours. "

Le rapport a été accompagnée d'une lettre de deux pages signée conjointement par les fonctionnaires des Affaires législatives avec les ministères de la Défense et de l'Etat et a l'endroit du Président John Boehner. le Representant Frank
"Déçus" d' Obama
Kucinich: Si elle ressemble à la guerre, c'est la guerre
Est la mission de la Libye est inconstitutionnelle?
Rendre le cas pour la Libye de mission
SUJETS CONNEXES

Barack Obama
La Libye
Résolution des pouvoirs de guerre
Dennis Kucinich
John Boehner

«Pris en réponse aux appels directs du peuple libyen, et en agissant avec un mandat des Nations Unies, les Etats-Unis a mobilisé une large coalition, arrêté une armée en marche, a empêché un massacre, a établi une zone d'exclusion aérienne, et à limiter la propagation de violence et d'instabilité dans une région cruciale pour les intérêts sécuritaires américains, "il dit.

En réponse, le porte-parole Brendan Boehner Buck a déclaré: «Les arguments créatifs réalisés par la Maison Blanche soulèvent un certain nombre de questions qui doivent être explorées davantage. Peu importe, le commandant en chef a la responsabilité d'expliquer comment l'action militaire américaine est vitale pour notre la sécurité nationale et cohérente avec les objectifs de la politique américaine. Avec la Libye, le président n'a pas répondu à cette obligation. Nous passerons en revue l'information fournie aujourd'hui, mais espérons que cela servira le début, pas la fin, du président du explication pour la poursuite des opérations américaines en Libye. "

L'échange de documents est venu après un groupe bipartisan de membres de la Chambre a déposé une plainte qui conteste la participation américaine à la mission militaire en Libye mercredi.

Boehner, R-Ohio, a déclaré dans une lettre à Obama mardi que l'administration pourrait être en violation de la résolution de pouvoirs de guerre si elle ne parvient pas à obtenir l'autorisation du Congrès d'ici dimanche, le 90e jour depuis le début de la mission et un délai que certains experts juridiques citent comme le délai fixé par la résolution.

Le procès porte sur un différend de longue date entre les branches exécutives et législatives - qui signifie la Maison Blanche et du Congrès - sur les pouvoirs du président d'envoyer des forces à la guerre.

«Nous sommes intention par notre présence et à travers ce procès pour corriger un déséquilibre qui existe aujourd'hui, pour corriger une lacune dans la séparation des pouvoirs, afin de corriger ... et d'établir fermement que le Congrès est une branche de co-égalité du gouvernement et que les fondateurs rendu parfaitement clair qu'ils n'ont pas l'intention de la puissance de guerre d'être placé dans les mains d'un exécutif », a dit le représentant Dennis Kucinich, D-Ohio, un libéral anti-guerre et l'un des 10 législateurs du dépôt de la poursuite.

Rép Tim Johnson, R-Illinois, dit que le problème juridique a été de savoir si Obama a outrepassé son autorité pour commettre les forces américaines à la mission en Libye.

»At-il agi illégalement? La réponse est oui", a déclaré Johnson.

Mais le rapport de mercredi de la Maison Blanche dit que les opérations américaines sont limitées à un rôle de soutien dans une coalition dont les opérations sont autorisées par la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Ils «ne comportent pas de la lutte soutenue ou des échanges actifs de feu avec des forces hostiles, et ne comportent pas la présence de troupes américaines au sol, les pertes américaines ou une menace grave, ou une chance significative de l'escalade dans un conflit caractérisé par ces facteurs." il dit.

Dans une lettre à Boehner et au président pro tempore du Sénat, Daniel Inouye, Obama a appelé le soutien américain à la coalition de l'OTAN basée sur "cruciale pour assurer le succès des efforts internationaux pour protéger les civils et les zones peuplées de civils par les actions de l'Kadhafi régime, et pour contrer la menace à la paix et la sécurité internationales posées par la crise en Libye. "

Il a noté qu'aucun forces terrestres américaines ont été déployées, à l'exception des opérations de sauvetage de l'équipage d'un avion américain le 21 Mars.

Mais Kucinich a dit plus tôt dans la journée que l'administration Obama doit faire son affaire au tribunal. «Ils peuvent le dire au juge maintenant", a déclaré Dennis Kucinich. «Ils ne peuvent pas revendiquer ce n'est pas une guerre."

La poursuite demande à la Cour de «déclarer que la guerre en Libye est illégal et de l'ordre de la Maison Blanche pour arrêter."

L'objectif de l'administration et les législateurs qui appuient la mission en Libye est l'approbation d'une nouvelle résolution qui soutient la participation des Etats-Unis, qui pourrait servir d'équivalent à l'autorisation du Congrès.

La Maison Blanche a déclaré qu'il était conforme à la Résolution War Powers par des briefings fréquentes sur la mission en Libye, et le rapport de mercredi a cité des dizaines d'entre eux.

La Lettre de Boehner a contesté cette affirmation.

«Depuis le début de la mission, l'administration a donné des séances d'information tactique, opérationnel à la Chambre des représentants, mais la Maison Blanche a systématiquement évité demandant une autorisation officielle pour son action», lettre Boehner a dit. "Il a simultanément demandé, cependant, pour dépeindre ce que ses actions sont conformes à la Résolution War Powers. La combinaison de ces actions a laissé de nombreux membres du Congrès, ainsi que le peuple américain, frustrés par le manque de clarté stratégique de l'administration politiques, par un refus de reconnaître et respecter le rôle du Congrès, et par un refus de se conformer aux principes de base du War Powers la résolution. "

Ces querelles politiques sur les pouvoirs de guerre est commun à Washington, avec les présidents fréquemment cherchent à étendre leur liberté d'engager des forces et le Congrès américains se battent pour exercer une influence sur le processus.

Opposants du Congrès de la mission de dire que son objectif de protection des civils ne correspond pas à l'objectif déclaré des États-Unis de démission ou de destitution de Kadhafi et que la situation en Libye pourrait devenir une impasse.

La Maison Blanche estime que des progrès supplémentaires sont survenus en augmentant les pressions diplomatiques, politiques et militaires sur Kadhafi à démissionner.

Dans une coïncidence du calendrier, Obama et Boehner sont à jouer au golf ensemble pour la première fois samedi, un jour après la date limite pour l'informations de l'administration a Boehner et de la veille, il dit qu'il pourrait être en violation de la résolution des pouvoirs de guerre.

Libya: NATO violates UN resolution 1973 (South African President), Jacob Zuma,


NATO, resolution, World, Security Council of the UN, Libya, Politics, News





NATO is violating the resolution of the Security Council of the UN called to protect people against the troops of Libyan Muammar Gaddafi, said the South African president, Jacob Zuma, saying that NATO was using this document to promote its own interests in Libya.

"We denounce the incorrect interpretation of Resolution 1973. This resolution has been violated in order to overthrow the Gaddafi's regime , to kill Libyan politicians and allow occupation by foreign military," said Zuma who had met Colonel Gaddafi in Tripoli in May.

March 19, a coalition of Western nations launched a military operation against Libya to set up a no-fly zone, to enforce the embargo on arms supplies to the Libyan regime and protect the country's civil population. A few days later, the operation command is passed to NATO. Air strikes were originally to expire June 27, but on June 1, the Atlantic Alliance has decided to extend until the end of September.

RIA Novosti



How different is this from what happened in Ivory Coast and continues to happen there? Let's be serious do not tell us that you did not know about all that Mr. President ....

Tuesday 14 June 2011

Boehner met en cause Obama sur les réponses concernant la Libye et l'UN WATCH / CÔTE-D'IVOIRE requis la même chose sur Côte-d'Ivoire

Patrick Cohen
Boehner met en cause Obama sur les réponses concernant la Libye et l'UN WATCH / CÔTE-D'IVOIRE requis la même chose sur Côte-d'Ivoire
Boehner met en cause Obama sur les réponses Libye

par le personnel de NPR et fils
la taille du texte A A A
14 juin 2011

Président de la Chambre, John Boehner a écrit au président Obama le mardi exigeant de savoir pour quels motifs le président a ordonné l'intervention américaine en Libye.

La lettre de Boehner a mis plus l'accent sur la façon dont Obama s'en est pris pour introduire des actifs militaires américains en Libye et moins en qui de savoir si une telle action militaire était justifiée. Il a noté qu'en vertu de la résolution du pouvoir de guerre, un président a 60 jours pour demander l'autorisation formelle du Congrès après s'être engagé dans un conflit.

"Soit vous avez conclu que la résolution du Pouvoir de guerre ne s'applique pas à la mission en Libye", a écrit Boehner le président, ou que vous avez déterminé la résolution du Pouvoir de guerre est contraire à la Constitution. "

Il a dit que la Chambre et le peuple américain mérite une réponse. Ce week-end, on sera de 90 jours depuis que le conflit en Libye a commencé, c'est le nombre maximal de jours ,une action militaire ne peut être durable sans l'autorisation du Congrès en vertu de la résolution du Pouvoir de guerre. Boehner (R-OH) a donné jusqu'à vendredi a Obama pour répondre.

Tôt ce mois-ci, la Chambre a voté pour reprocher a Obama de ne pas poursuivre l'approbation du Congrès et a accusé le président de ne rien fournir de « rationnel» pour l'opération libyenne. La mesure de la Chambre a également requis un rapport de l'administration, en raison d'ici vendredi, sur la portée de l'opération libyenne, ses coûts et son impact sur les guerres en Irak et en Afghanistan.

"Le present débat sucite de profondes divisions dont l'origine est le manque de véritable consultation avant le début des opérations et cela a encore été aggravé par le manque de visibilité et de leadership auprès de vous et votre administration," a écrit Boehner.

La Maison Blanche affirme qu'il a été en conformité avec la Loi sur les pouvoirs de guerre et a appelé les résolutions inutiles et superflues.

Au départ de la Maison Blanche brossé de coté la mesure non contraignante du congres, en disant qu'elle avait fourni des réponses à diverses séances d'information. Mais la semaine dernière il a dit qu'il répondra à des questions détaillées sur la mission des États-Unis en Libye dans les délais.

L'OTAN commande l'opération, mais les États-Unis jouent encore un rôle de soutien important qui comprend de ravitaillement en vol des avions de guerre et de renseignement, de surveillance et de travaux de reconnaissance.

Au Sénat, le destin d'une aide à la résolution de signalisation de l'opération était incertain.

Le sénateur John Kerry (D-MA), président du Comité des relations étrangères, a déclaré que le plans pour le pannel de rencontrer le jeudi et rédiger une résolution serait retardé pour permettre aux législateurs d'examiner le rapport de la Maison Blanche. Il a laissé ouverte la possibilité d'une action sur une résolution la semaine prochaine.

"Nous voulons juste que tout le monde puisse voir les informations et voir comment elles influencent leur façon de penser," a déclaré Kerry.

Parmi les partisans de la résolution est le sénateur républicain John McCain de l'Arizona, un des principaux promoteurs d'une action militaire contre Kadhafi, républicain de haut niveau sur la commission des forces armées et rival présidentielle d'Obama à l'élection de 2008. McCain a mis en garde ses collègues GOP contre toute démarche qui enverrait un signal positif à Kadhafi.

"Je mets en garde mes amis, tant ici au Sénat et à la Chambre des représentants, que nous ne voulons pas faire quelque chose ou adopter une loi qui encouragerait Kadhafi a rester au pouvoir", a déclaré McCain aux journalistes.

Sénateur Jim Webb (D-VA) et Bob Corker (R-TN) ont présenté une résolution séparée la semaine dernière qui presses Obama d'obtenir le consentement du Congrès des États-Unis pour la participation militaire continue en Libye et en exige l'administration de fournir une justification détaillée de la décision d'aller en guerre.

Le lundi, la Chambre a voté essentiellement à interdire l'argent pour l'opération en Libye, le soutien d'un amendement interdisant l'utilisation des fonds en contravention de la Loi sur les pouvoirs de guerre. Le vote a été de 248 à 163 sur un projet de loi de dépenses qui doivent encore être conciliée avec le Sénat.

L'une des critiques les plus virulents de M. Obama, contre la guerre le représentant Dennis Kucinich (D-OH) a dit lui-même et le représentant Walter Jones (R-NC) vont déposer une plainte devant un tribunal fédéral mercredi sur la guerre de Libye.

NPR David Welna a contribué à ce rapport, qui inclut du matériel de The Associated Pres

UN Watch / CÔTE-D'IVOIRE exige que les mêmes questions soient posée concernant la Côte-d'Ivoire.
Boehner Prods Obama On Libya Answers : NPR
www.npr.org
In a letter to the president, the House speaker demanded to know on what grounds Obama ordered the U.S. intervention in Libya. He noted that under the War Powers Resolution, a president has 60 days to seek formal authorization from Congress after engaging in a conflict.

UN WATCH IVORY COAST: Boehner Prods Obama On Libya Answers and UN WAYCH/...

UN WATCH IVORY COAST: Boehner Prods Obama On Libya Answers and UN WATCH/...: "Boehner Prods Obama On Libya Answers by NPR Staff and Wires text size A A A June 14, 2011 House Speaker John Boehner wrote to Preside..."

Boehner Prods Obama On Libya Answers and UN WATCH/IVORY COAST required the same on Ivory Coast

Boehner Prods Obama On Libya Answers

by NPR Staff and Wires
text size A A A
June 14, 2011

House Speaker John Boehner wrote to President Obama on Tuesday demanding to know on what grounds the president ordered the U.S. intervention in Libya.

Boehner's letter focused more on how Obama went about committing U.S. military assets in Libya and less on whether such military action was justified. He noted that under the War Powers Resolution, a president has 60 days to seek formal authorization from Congress after engaging in a conflict.

"Either you have concluded the War Powers Resolution does not apply to the mission in Libya," Boehner wrote the president, "or you have determined the War Powers Resolution is contrary to the Constitution."

He said the House and the American people deserve an answer. This weekend, it will be 90 days since the conflict in Libya began; that is the maximum number of days a military action can be sustained without congressional authorization under the War Powers Resolution. Boehner (R-OH) gave Obama until Friday to respond.

Earlier this month, the House voted to rebuke Obama for failing to pursue congressional approval and accused the president of not providing a "compelling rationale" for the Libyan operation. The House measure also required a report from the administration, due by Friday, on the scope of the Libyan operation, its costs and its impact on the wars in Iraq and Afghanistan.

"The ongoing, deeply divisive debate originated with a lack of genuine consultation prior to commencement of operations and has been further exacerbated by the lack of visibility and leadership from you and your administration," Boehner wrote.

The White House maintains that it has been in compliance with the War Powers Act and has called the resolutions unhelpful and unnecessary.

Initially the White House brushed off the nonbinding House measure, saying it had provided answers at various briefings. But last week it said it will respond to detailed questions on the U.S. mission in Libya within the deadline.

NATO commands the operation, but the United States still plays a significant support role that includes aerial refueling of warplanes and intelligence, surveillance and reconnaissance work.

In the Senate, the fate of a resolution signaling support for the operation was in limbo.

Sen. John Kerry (D-MA), chairman of the Foreign Relations Committee, said plans for the panel to meet Thursday and write a resolution would be delayed to allow lawmakers to review the White House report. He left open the possibility of action on a resolution next week.

"We just want everybody to see the information and see how it impacts their thinking," Kerry said.

Among the backers of the resolution is Republican Sen. John McCain of Arizona, a leading proponent of military action against Gadhafi, the top Republican on the Armed Services Committee and Obama's presidential rival in the 2008 election. McCain warned his GOP colleagues against any steps that would send a positive signal to Gadhafi.

"I caution my friends, both here in the Senate and in the House of Representatives, that we don't want to do anything or pass legislation which would encourage Gadhafi to remain in power," McCain told reporters.

Sens. Jim Webb (D-VA) and Bob Corker (R-TN) introduced a separate resolution last week that presses Obama to seek congressional consent for continued U.S. military involvement in Libya and requires the administration to provide a detailed justification for the decision to go to war.

On Monday, the House essentially voted to prohibit money for the Libya operation, backing an amendment barring the use of any funds in contravention of the War Powers Act. The vote was 248-163 on a spending bill that still must be reconciled with the Senate.

One of the most vocal critics of Obama, antiwar Rep. Dennis Kucinich (D-OH) said he and Rep. Walter Jones (R-NC) will file a complaint in federal court Wednesday over the Libyan war.

NPR's David Welna contributed to this report, which includes material from The Associated Pres

UN WATCH /IVORY COAST requires that the same question been asked in rewgard to Ivory Coast.

UN WATCH IVORY COAST: The so-called international community has played a...

UN WATCH IVORY COAST: The so-called international community has played a...: "A report by private experts found that many abuses were swollen and some even misleading. But what can these revelations change in the cur..."

The so-called international community has played a part in magnified abuses and some even lying to incriminate Kadhaffi (and Gbagbo) according to the revelations of private experts

A report by private experts found that many abuses were swollen and some even misleading. But what can these revelations change in the current conflict in Libya? There certainly reinforce the arms of the "guide ", but is it going so far as to absolve the right accounts? He did enough to put the international community which has the means to get rid of him on his back. It was the case in Ivory Coast with allegations of abuses that have been exaggerated and some even misleading (Abobolywood, mass graves, with the complicity of TF1 and the UN ) made by a country whose main interest is the entire Ivorian territory without counting all existing French companies there . The same country that is found illegally part of the impartial "forces keeping" in Ivory Coast through the Mafia manoeuvres of its diplomats at the Security Council where it is a permanent member with power of veto and initiates resolutions as well as sanctions and worst violates the UN Charter and Resolutions without being punished what a shame ? We will overcome injustice at the opportune time....
abidjan-news.over-blog.com
The anti-Kadhafi uprising in Libya is neither democratic nor spontaneous, according to a delegation whichvisited the country last month.Their report, published by two French-based thinktanks, claims t… Hébergé par OverBlog

UN WATCH IVORY COAST: La prétendue communauté internationale fait part d...

UN WATCH IVORY COAST: La prétendue communauté internationale fait part d...: "Un rapport fait par des experts privés révèle que bien des exactions ont été grossies et certaines même mensongères. Mais en quoi ces révé..."

La prétendue communauté internationale fait part d' exactions grossies et certaines même mensongères pour incriminer Kadhaffi (ainsi que Gbagbo) d'après les révélations d'experts privés

Un rapport fait par des experts privés révèle que bien des exactions ont été grossies et certaines même mensongères. Mais en quoi ces révélations peuvent–elles changer la donne actuelle dans le conflit en Libye ? Elles redorent certes le blason du "guide", mais est-ce pour autant que cela va l’absoudre à bons comptes ? Il s’est mis suffisamment à dos la communauté internationale qui s’est donné les moyens de s’en débarrasser. C'était bien le cas en Cote D'ivoire avec des allégations d'exactions qui ont été grossies et certaines même mensongères(Abobolywood, charniers, montages avec la complicite de TFI et l'ONU) faites par un pays qui a pour intérêt principal le territoire Ivoirien tout entier sans compter les entreprises Françaises installées. Ce même pays qui se retrouve illégalement parmi les forces impartiales avec les manoeuvres mafieuse de ses diplomates au conseil de sécurité dont il est membre permanent avec droit de veto et initie les condamnations et résolutions et pire viole la charte de l'ONU ainsi que la résolution sans être sanctionné.
www.afriscoop.net
Le guide libyen est dur à cuir. Il résiste de toutes ses forces à l’assaut des forces occidentales et des insurgés. Ceux-ci mènent contre lui une guerre qui prend ses sources dans le devoir moral de la communauté internationale d’apporter assistance à un peuple en danger. Libérer la Libye de Kadhafi

Sunday 12 June 2011

African Common Position against the reelection of Mr. Ban Ki-Moon as Secretary General of the United Nations.

                                                                                                                                                                                                                                        
Luanda, June 3, 2011
His Excellency
Dr. Jean Ping
Chairman,
African Union
Addis Ababa

Subject: African Common Position against the reelection of Mr. Ban Ki-Moon
as Secretary General of the United Nations.

Excellency,

The mandate of Mr. Ban Ki-moon expires December 31 of this year.
We have learned through the press, that Mr. Ban Ki-Moon wants to run for a second term
five years as Secretary General of the United Nations.

You are one of the Witnesses whose names will be inscribed in golden letters in the annals of history of
Africa for helplessly having watching the dramas experienced by African people in Côte
d'Ivoire and Libya, despite all efforts to find a peaceful solution in these two
conflicts.

Several factors involved show how bad the role of the Secretary General of UN
United with his team, accumulating errors of appreciation, encouragement and participation in conflict, and
mismanagement of resources of the Organization; leaving destruction in their wake, the
dismantling of families, serious violations of human rights, war crimes and
genocide, division and hatred between peoples who have lived and forged links from
generations.

By his action, the Secretary-General created the subjective conditions for the marginalization of the African Union
settlement in the two conflicts, however, internal to Africa. He has exposed the Africa Union
and Africans to humiliation.

As an African, we write this to request your high attention for a
African Common Position against the reelection of Mr. Ban Ki-Moon as Secretary General of
United Nations.

To facilitate consultations in regard to his succession, may we be permitted to suggest the application
of Mr. Lula Inacio da Silva, former President of Brazil, whoseis political and diplomatic activism does not need to be
demonstrated.

In the hope that our letter will find your membership, please accept, Mr.
President of the African Union, our fraternal greetings.
Highest consideration.

Dr. Oec. Ngingilu J. Daves
Cc: His Excellency Mr. Noel Nelson Messone

Côte d'Ivoire-UN Reports on Murder and Rape by forces loyal to Ouattara


fds-brules.PNG
Supporters of Alassane Ouattara point to what they say are the burnt remains of three soldiers loyal to president Laurent Gbagbo, in the Abobo district of Abidjan, Ivory Coast (File Photo - March 7, 2011)

United Nations investigators have found evidence that crimes against humanity may have been committed in Ivory Coast both by forces loyal to the West African country's president Laurent Gbagbo and by forces loyal to Alassane Ouattara.

Three investigators were sent to Ivory Coast by the United Nations Human Rights Council in May. Their job was to probe alleged attacks against the population since the country’s presidential election last November.

What they found, the panel said Friday, was evidence of possible crimes against humanity having been committed on both sides of the political divide.
They said rape and murder were carried out through generalized and systematic attacks, targeting people based on their assumed political sympathies. 
But they’re not the first to say that forces loyal to Ivory Coast’s current leader, Alassane Ouattara, may have committed major crimes in recent months. 

The international rights groups Human Rights Watch and Amnesty International have both accused Ouattara’s followers of targeting suspected supporters of  Pr.Laurent Gbagbo.
Deputy Director for Africa at Amnesty, Véronique Aubert, says that Ouattara must bring the situation under control. "He's the president and that's why we expect him to issue clear public instructions to security forces to comply with Ivorian law and international human rights law," she said.

On Thursday the U.N. mission in Ivory Coast accused Ouattara’s supporters of carrying out attacks in the south and west in areas where there is known support for Gbagbo.
The U.N. human rights officer in Ivory Coast, Guillaume Ngefa demanded an immediate and impartial investigation into the attacks.

When Ouattara was sworn in last month he vowed to end the violence in Ivory Coast and to investigate alleged atrocities.
"Now he has to wrestle the control back from these rebel forces because these groups, these armed gangs and to some extent mercenaries, are now coming back to him and saying 'we helped you into power and now we would like you to show some gratitude for that,'" said Kramer.

Kramer says now as president, Ouattara is responsible for the country’s security and must take charge.

The U.N. investigators said Friday that they were unable to put a precise figure on the death toll since November’s disputed election. But they estimate that around 3,000 people have been killed.
Par truthfighter - Publié dans : actualité politique 
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Saturday 11 June 2011

DH and Amnesty International in Cote d'Ivoire: Ouattara denies visit of Human rights Organisations to Gbagbo

FIDH and Amnesty International in Cote d'Ivoire: Ouattara denies visit of Human rights Organisations to Gbagbo
June 7, 2011
The head of the International Federation of Human Rights (FIDH), Mrs. Souhayr Belhasser, revealed yesterday during a news conference in Pullman, the Plateau, Alassane Ouattara refused a visit of the organizations human right to Laurent Gbagbo and ex-officials of his regime held for nearly two months, inside the country. "We have asked to make visit to President Laurent Gbagbo, Ouattara said that currently it is not possible, but it is not excluded," she said. Why? Mrs. Souhayr Belhasser remained silent. According to André Kamaté, president of the Ivorian League of Human Rights (LIDHO), Ouattara argued that he did not want there is too much "publicity" on the conditions of detention of Laurent Gbagbo.

The President of FIDH said that human rights have asked the authority to clarify the situation of 37 detainees Pergola, charging them or releasing them. Mrs. Souhayr Belhasser raised the crucial issue of security, which created a climate of fear among Ivorians. In this regard, it demanded that the military return to their positions, returning to barracks. "There are still abuses being committed and security is not assured," she says, adding, "the problem of security is essential."

The Honorary President of the FIDH, Mr. Sidiki Kaba said that Cote d'Ivoire has a triple crisis: political crisis, identity crisis and economic crisis. " To get the country out of this situation, it is imperative that Ivorians are reconciled. Reconciliation which necessarily by him, by the imperative of justice. "The imperative of justice must be the same for everyone," he argued. He argued that the absence of a fair trial could be a new source of future violence. To this end, he demanded that all perpetrators of crimes being accountable. I Sidiki Kaba said that this challenge will not be a game, because in the current situation, the Ivorian justice is on the ground. "Justice has no prison, no judiciary police officer. We must reform the Ivorian justice, "he said.

Me and Mrs. Souhayr Kaba were surrounded by representatives of the Ivorian Movement for Human Rights (MIDH) and LIDHO.

Caesar Ebrokié.

Massacres in Côte d'Ivoire: Who the UN is mocking ?

Massacres in Côte d'Ivoire: Who the UN is mocking ?

The UN in his recent statements tried to prouve  his neutrality and arbitrage in the outcome  of the macabre post-election crisis in Côte d'Ivoire as it is directly involved, even accused by some international human right groups. Indeed, the UN should respond to Amnesty International charges against him on his passivity and complicity in the massacres in Côte d'Ivoire. In which case, the UN must assume the crimes committed byOuattara rebels , these mercenaries and militias it has maintained, equipped and supported  to overthrow President Gbagbo from power. In view of the events which occurred in Côte d'Ivoire, one can easily say that the UN had a mission other than peacekeeping and the protection of civilians. It was rather a mission of support and protection with 900 UN soldiers to Ouattara (Mr. Choi said once in Dakar and before the bombing: "The protection of Alassane Ouattara at the Hotel du Golf is our priority "). The UN also had a wartime mission. With the purchase of 2 war helicopters and  Mi24 heavy weapons, the UN had bombed the camps and positions of the sovereign Ivorian regular army and to facilitate taking  of the country b yOuattara FRCI . These bombing caused many deaths within the civilian population and thousands of damage. The UN had bought a lot of weapons. We remember the hundreds of containers loaded with weapons of war to the UN, seized in Douala by Cameroon authorities, then forwarded in the Ivory Coast. These weapons were used by the UN troops and mercenaries  of Ouattara. The UN has fought openly with the French forces alongside  Ouattara men (FRCI) and this through a media  the world's medias to indicate that it would introduce the démocraitie in Ivory Coast. Was it his role? Today, the UN organizes training seminars against FRCI Ouattara on management and human behavior to the peaceful population. This proves that the UN knows it is dealing  with  wild and bloodthirsty forces(FRCI). Note that most of Alassane FRCI are illiterate. Fort of the foregoing, the UN can not be neutral nor referee. It can not be given credibility to his post-election surveys in Côte d'Ivoire. Because his responsibility is very involved in the massacres and atrocities in that country. The UN has been severely discredited. And the most glaring is its set of calculation on the number of victims in this crisis. Starting with 300 then 500 dead at first, she now speaks 1012 dead after criticism and revelations of Amnesty and the ICRC. But worse, the UN has made racial ethnic and politica categorization  of his 1012 corpses. As to mitigate or minimize the crimes committed by soldiers of Ouattara. UNBELIEVABLE! Fortunately, the reality is quite different, the truth speaks for itself today. Too many deaths and too many massacres committed by Ouattara FRCI on poor populations. This continues elsewhere. This has probably led the UN to adopt a new strategy: acknowledge both camps (  Fds pro Gbagbo and Ouattara FRCI militiamen ) abuses. Play the good referee. But this is not new, the UN had already said or done after the"phony"post-election investigation  giving  500 dead. But the novelty of this strategy is the tendency of the UN to take the lead of things now, to move herself by visiting the victims and prisoners, make summary statements and accuse directly Alassane Ouattara. In reality, the UN is aware that she is confused and guilty of a serious matter that could lead her to shed on the  31 December at the next election of the Secretary General. And like the UN, Western countries are aware that the UN  ship could shink wt them because of their mafia actions. The UN has decided to change tactics  probably because of the existence of evidence against her. In particular, the use and upkeep the mercenary troops of war in its mission of maintaining peace (which are really war missions of interest and installation missions on behalf of presidents of Western countries like that been the case in IC). The UN did a volte-face to flush his yesterday accomplices and also do casting  silencing witnesses and any evidence against her and its leaders. This "Thing" is really a danger to the developing countries and good for rich countries. But the UN is not eternal, Ban Ki-Moon, either. Yesterday was the result of a war that the League (League) was dissolved to make way for the UN. But the same practices that have lost the League continue in another form. Some powers diligentent conflict in poor countries for their interests against the interests of some other competing powers. The overhaul of the UN is more urgent and necessary than ever today in a responsible and equal discussion. Risk, as yesterday with the League, to witness the demise of the UN from a general war between the powers of interest, or by the revolt of the poor countries (their people) long tortured and exploited, by them with the help of the UN. My Ma Patrie (ma.patrie @ ymail.com)
by: Ma Patrie

Thursday 9 June 2011

Mission de la FIDH et d’Amnesty International en Côte d’Ivoire: Ouattara refuse la visite des Organisations de droits de l’homme à Gbagbo

Mission de la FIDH et d’Amnesty International en Côte d’Ivoire: Ouattara refuse la visite des Organisations de droits de l’homme à Gbagbo

June 7, 2011 10:19 pm Comments (2) (lu 577 fois, 494 visites aujourd'hui)
La présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Mme Souhayr Belhasser, a révélé, hier, au cours d’une conférence de presse, à l’hôtel Pullman, au Plateau, qu’Alassane Ouattara a refusé une visite des organisations de droit de l’homme à Laurent Gbagbo et aux ex-dignitaires de l’ancien régime détenus depuis bientôt deux mois, à l’intérieur du pays. « Nous avons demandé à nous rendre auprès de l’ex-président Laurent Gbagbo, M. Ouattara a dit qu’actuellement ce n’est pas possible, mais cela n’est pas exclu », a-t-elle déclaré. Pourquoi ? Mme Souhayr Belhasser est restée muette. Selon André Kamaté, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO), le chef de l’Etat a soutenu qu’il ne voulait pas qu’il y ait trop de « publicité » sur les conditions de détention de Laurent Gbagbo.
La présidente du FIDH a expliqué que les défenseurs des droits de l’homme ont demandé au pouvoir de clarifier la situation des 37 personnes détenues Pergola, en les inculpant ou en les libérant. Mme Souhayr Belhasser a évoqué le problème crucial de sécurité, qui créé un climat de peur chez les Ivoiriens. A cet égard, elle a exigé que les militaires retournent à leur poste, en rentrant en caserne. « Il y a encore des exactions qui se commettent et la sécurité n’est pas assurée », dira-t-elle, avant d’ajouter, « le problème de sécurité est essentiel ».
Le président d’honneur de la FIDH, Me Sidiki Kaba, a expliqué que la Côte d’Ivoire connaît une triple crise : « crise politique, crise identitaire, et crise économique ». Pour sortir le pays de cette situation, il faut absolument que les Ivoiriens se réconcilient. Une réconciliation qui passe nécessairement selon lui, par l’impératif de justice. « L’impératif de justice doit être le même, pour tous », a-t-il soutenu. Il a avancé que l’absence d’une justice équitable pourrait être une nouvelle source de violence future. A cet effet, il a exigé que tous les auteurs de crimes rendent compte. Me Sidiki Kaba a souligné que ce défi ne sera pas un jeu, parce que dans la situation actuelle, la justice ivoirienne est à terre. « La justice est sans maison d’arrêt, sans officier de police judiciaire. Il faut reformer la justice ivoirienne », a-t-il déclaré.
Mme Souhayr et Me Kaba étaient entourés des représentants du Mouvement ivoiriens des droits de l’homme (MIDH) et de la LIDHO.
César Ebrokié.

Source : Notre voie

Monday 6 June 2011

Côte d’Ivoire : la guerre et l’ingérence militaire soulignent et aggravent l’échec de l’ONU et de la France

Côte d’Ivoire : la guerre et l’ingérence militaire soulignent et aggravent l’échec de l’ONU et de la France
Survie condamne fermement les agissements belliqueux dont l’ONU et les autorités françaises font preuve en Côte d’Ivoire et rappelle les manquements des prétendus « médiateurs » du conflit, qui ont laissé prévaloir le règne de la violence et de l’impunité.
La France et l’ONU ont finalement décidé d’intervenir directement dans le conflit ivoirien. Le scénario qui se joue en Côte d’Ivoire est un des pires qui pouvait avoir lieu. Il n’est pas possible de croire à cette heure que cette intervention armée onusienne et française, dont le seul but sera de remplacer un président contesté par un autre légitimé dans le sang, résoudra durablement la crise ivoirienne. Tous les protagonistes de cette crise, à commencer par les clans politiques et militaires qui s’affrontent depuis 10 ans pour le pouvoir sont responsables de cet enlisement et de la dérive criminelle qui s’accentue aujourd’hui. Mais les prétendus « médiateurs » du conflit ne sont pas en reste.
Les graves manquements de l’ONU
Le mandat de « protection des civils ivoiriens » et d’ « interdiction des armes lourdes » brandi avec opportunisme par l’ONUCI pour intervenir militairement à Abidjan ne peut faire oublier les graves manquements dont ces mêmes forces ont fait preuve, incapables de prévenir ou d’arrêter les massacres perpétrés à Abidjan, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et ailleurs, particulièrement à Duékoué. Dans la période précédente, l’ONU avait déjà renoncé à accompagner à son terme le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion, pourtant préalable aux élections et condition de leur certification, comme convenu dans les accords de Ouagadougou. Alors que le pays subissait encore les exactions de milices et forces armées (« loyalistes » ou « rebelles ») incontrôlées, le point focal de l’activisme diplomatique multilatéral a été l’organisation de l’élection présidentielle.
La partialité et l’ingérence de la diplomatie et de l’armée française
Dans une continuité historique marquée par une ingérence persistante et la volonté de conserver son d’influence militaire, économique et monétaire, la diplomatie française fait preuve depuis de nombreuses années d’une attitude partiale, voire partisane dans la crise ivoirienne, qui s’est renforcée à l’issue de l’élection présidentielle et de la contestation de ses résultats. Cette attitude est aujourd’hui particulièrement lourde de conséquences dans la mesure où il ne s’agit plus d’un positionnement sur un contentieux électoral mais bien d’une implication directe dans un conflit armé. Les militaires français de la force Licorne étaient les plus mal placés pour une action de maintien de la paix, au vu notamment des événements de 2004, où ils avaient ouvert le feu sur la foule devant l’Hôtel Ivoire.
Aujourd’hui, ce sont ces soldats qui, sous le paravent d’une légitimité onusienne très discutable et toujours sous commandement opérationnel français, contribuent à imposer par les armes à un pays déchiré son nouveau président. Les bombardements du palais présidentiel et de la Radio Télévision Ivoirienne par les hélicoptères français, outre leur côté particulièrement symbolique, outrepassent le mandat onusien. Cette intervention brutale illustre par ailleurs une fois de plus la toute puissance du pouvoir exécutif français dans le déclenchement d’une opération militaire si lourde de conséquences, en l’absence de tout contrôle parlementaire.
Une impunité toujours de mise
Quel que soit le résultat des urnes, Alassane Ouattara ne tire aujourd’hui sa légitimité que des armes, celles des rebelles et celles de l’ONU et de la France. Dès lors, il est difficile d’imaginer une issue pacifique à la situation actuelle. Ajoutons que l’unanimité, en France, pour dénoncer, avec raison, les crimes commis par les forces de Laurent Gbagbo, s’est accompagnée d’un aveuglement sur ceux, tout aussi graves, commis par le camp d’Alassane Ouattara. Il faudra pourtant en passer par la fin de l’impunité des uns et des autres qui règne depuis dix ans. Il est impératif que la Cour Pénale Internationale (CPI) s’empare de manière impartiale et complète de l’ensemble des crimes qui ont été commis en Côte d’Ivoire, comme cette cour le souhaite elle-même. Un processus de Vérité, Justice et Réconciliation doit dans le même temps être mis en œuvre en Côte d’Ivoire, comme le demande la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
Des acteurs de la société civile trop souvent écartés
Enfin, les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, en plus des aspects criminels, ont pour point commun d’avoir systématiquement écarté les acteurs de la société civile du jeu politique. Si la communauté internationale espère être crédible dans sa volonté affichée d’œuvrer pour la paix en Côte d’Ivoire, elle doit imposer la présence de la société civile ivoirienne dans tous les scénarios de transition.
L’association Survie demande :
à nouveau le retrait définitif des militaires français de Côte d’Ivoire ;
que la lumière soit faite sur l’implication de l’armée française et de l’ONU dans l’avancée vers Abidjan des ex-rebelles (dont certains pourraient s’être rendus coupables de crimes de guerre) ;
que le parlement français exerce son contrôle sur l’opération Licorne, conformément aux dispositions prévues par la réforme de la Constitution de juillet 2008, et crée une commission d’enquête parlementaire sur l’ensemble de cette action depuis son déploiement en 2002 ;
de conditionner les relations avec le nouveau pouvoir ivoirien à l’obligation de poursuivre les responsables des crimes commis dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et de les exclure de tout rôle politique.
Survie demande en outre :
la publication du rapport du groupe d’experts de l’ONU chargé de surveiller l’embargo de 2004 sur les armes et diamants, dont celle-ci reste bloquée depuis
septembre ;
la saisine de la CPI pour l’ensemble des crimes commis en Côte d’Ivoire et la mise en œuvre d’un processus Vérité, Justice et Réconciliation, comme le demande la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
www.survie.org"
www.survie.org
Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d'information et d'interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud. Elle fonde son action sur la légitimité qui incombe à chacun d'interpeller ses élus et d'exiger