Saturday 27 August 2011

Sarkozy fait des coupures d’austérité budgétaire en France pour aider des rebelles en Libye .

 

 

Le plus riche du secteur de la société française promet encore 3 pour cent de leur revenu annuel pour aider à la bataille du pays dans sa crise de la dette croissante. Le Premier ministre français annonce une coupure de quelque 12 milliards d’euros , aux côtés de sombres prévisions pour la croissance. Mais comme l’explique Daniel Bushell de RT(Russia TV), le geste pourrait être trop peu, trop tard, avec les craintes d’ agitations sociales qui pourraient suivre . Et pourtant la France prévoit de fournir une aide humanitaire en Libye de deux milliards d’euros (2,9 milliards $), le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Valero a déclaré vendredi. …… Qu’espérez vous en dehors des émeutes partout en France quand le Hongrois de la pègre parisienne va dilapider des milliards d’euros pour aider des rebelles gangsters Libyen pendant qu’il laisse crever les Français ? Soit les Français sont des plouks soit ils font exprès ou sont sous un envoûtement/hypnotisme sinon qu’est qu’on attend pour…..le feu comme le dit NTM ?

Paris to provide Libya with $3 billion in aid

France plans to provide Libya with humanitarian assistance worth two billion euros ($2.9 bln), French Foreign Ministry spokesman Bernard Valero said on Friday.
"After a meeting between President [Nicolas Sarkozy] and the prime minister of Libya's National Transitional Council in Paris, we are working on specific assistance measures we can render Libyans on the national level," Valero told journalists.
"This is several billion euros or dollars, probably over two billion," he said.
The uprising against Muammar Gaddafi's 42-year rule began in Libya in February. An international military operation "to protect civilians" in Libya began on March 19 following a UN resolution.
Rebel forces are controlling large swaths of the country and most of the capital, Tripoli. Libya's rebel National Transitional Council (NTC) announced on Thursday it would soon start governing the country from Tripoli.
The NTC on Wednesday offered an amnesty, as well as a $1.3-million reward, for anyone who captures or kills Gaddafi.Yet the richest sector of French society are pledging another 3 per cent of their annual income to help the country battle its deepening debt crisis. That's as the French Prime Minister announces some 12 billion Euro worth of cuts, alongside gloomy forecasts for growth. But as RT's Daniel Bushell explains, the move could be too little too late, with fears social unrest could follow......What do you expect apart from riots all over the country ?????

Libya: The Ivory Coast does not recognize the CNT

Libya: The Ivory Coast does not recognize the CNT
Abdul Jalil, Chairman of the CNT and Western media of the Crusaders and their African relay in their columns published on Friday, August 26, 2011 that the Ivory Coast would have recognized the CNT (National Transition Council), a gang of armed rebels and allies white settlers, as the only legitimate authority in Libya.
This
grotesque information, which is inconsistent with the aspirations and the belief of the Sovereign People of Côte d'Ivoire worth including his faith in the true independence of African Nations, we are shocked and thundered like yet another betrayal orchestrated by Ouattara to sully the dignity of the Ivorians.
Also, very respectful of the sovereignty of Nations, the Permanent Revolution felt a duty to respond. Therefore, this article 67-bis of the Permanent Revolution is to remove any ambiguity about the position of
Dramane Ouattara on the issue  Libyan falsely presented as the  real position of the Ivory Coast  .
Indeed, we have already noted in the 66th Article of the Permanent Revolution: there are now two Ivory Coast. the Ivory Coast of fictional television imaginary Dramane Ouattara and the
real Ivory Coast, of Ivorians who are organizing to get rid of the fraud that affected the country since April 11, 2011, date on which the country has momentarily lost its sovereignty in the same conditions as those going through Libya.
This Ivory Coast remains real standing in the heart and mind of Ivorians, and did not recognize, will never recognize an armed service of the new invaders of Africa, as a legitimate authority?
This accuracy is particularly important as the adage says that "he who is silent consents." So we raise our voices to say: neither close nor far the worthy people of Ivory Coast, will be recognized in the pronouncements of "government" deception and servility of Dramane Ouattara! Standing, the Patriots and worthy of Ivory Coast, Africa join proud to say they recognize that the Libyan leader and his government as the sole legitimate authority that embodies the aspirations of the Libyan people.
Before history, we have expressed our position as Africans deserve. Before history, we have taken an official stand against deception and the colonial Franco-Americano-British re-colonization of Africa. Before history, we dissociate firmly, the vagaries of the
voltaic impostor  Dramane Ouattara and his gang of thieves, who are temporarily installed at the head of the Ivory Coast under the same conditions as their counterparts in the CNT Libya.
Africa is our land. It will remain to us, son of Africa. And we leave to our descendants, free of vermin Western organized gangs of thugs and thieves to plunder our wealth and enslave our Nations.
While standing, we are to fight the invaders! Standing, we will defeat the thief, the criminal, the scavenger West and its allies engaged in the
most servile rural Africa' !
The political underworld is not worthy of Africa. Ouattara is not worthy of the Ivorian president and his positions in African affairs did not commit!
We are Africans and Ivorians free! We do not collaborate with the invaders and destroyers of Africa! Long live Free Libya! Long live Africa Free! Vive la Côte d'Ivoire restored!
See you soon.
Hassane Magued

Libye : La Côte d’Ivoire ne reconnaît pas le CNT



Abdul Jalil, président du CNT LibiyenneLes média des croisés occidentaux et leurs relais africains ont publié dans leurs colonnes le vendredi 26 août 2011 que la Côte d’Ivoire aurait reconnu le CNT (Conseil National de Transition), une bande de rebelles armés et alliés du colonisateur Blanc, comme la seule autorité légitime de la Libye.

Cette information grotesque, qui ne cadre pas avec les aspirations et la conviction du Peuple souverain de la Côte d’Ivoire digne notamment sa foi en l’Indépendance vraie des Nations d’Afrique, nous a choqué et a tonné comme la énième trahison orchestrée par Dramane OUATTARA pour souiller la dignité des Ivoiriens.

Aussi, très respectueuse de la souveraineté des Nations, la Révolution Permanente s’est sentie le devoir de réagir. C’est pourquoi, cet Article 67-bis de la Révolution Permanente tient-il à lever toute équivoque quant à la position de Dramane OUATTARA sur la question libyenne, position fallacieusement présentée comme étant celle la Côte d’Ivoire réelle.

En effet, nous l’avons déjà relevé dans l’Article 66ème de la Révolution Permanente : il y a désormais deux Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire fictive, télévisuelle, imaginaire de Dramane OUATTARA et la Côte d’Ivoire réelle, la Côte d’Ivoire des Ivoiriens qui s’organisent pour se débarrasser de l’imposture qui a affecté ce pays depuis le 11 avril 2011, date à laquelle ledit pays a perdu momentanément sa Souveraineté dans les mêmes conditions que celles que traverse la Libye.

Cette Côte d’Ivoire réelle qui reste debout dans le cœur et l’esprit des Ivoiriens, n’a pas reconnu et ne reconnaîtra jamais une bande armée au service des nouveaux envahisseurs de l’Afrique, comme une autorité légitime !

Cette précision est d’autant plus importante que l’adage dit que « celui qui ne dit mot consent ». Alors nous levons notre voix pour dire : ni de près, ni de loin, le Peuple digne de Côte d’Ivoire, ne se reconnaît dans les prises de position du gouvernement d’imposture et de servilité de Dramane OUATTARA ! Debout, les Patriotes et dignes de Côte d’Ivoire, se joignent à l’Afrique digne pour dire qu’ils ne reconnaissent que le Guide Libyen et son Gouvernement légitime comme l’unique Autorité qui incarne les aspirations du Peuple libyen.

Devant l’Histoire, nous avons exprimé notre position en tant qu’Africains dignes. Devant l’Histoire, nous avons pris officiellement position contre l’imposture coloniale et le projet franco-américain de recolonisation de l’Afrique. Devant l’Histoire, nous nous désolidarisons avec fermeté, des errements de l’Imposteur voltaïque Dramane OUATTARA et sa bande de voleurs, qui ont été installés momentanément à la tête de la Côte d’Ivoire dans les mêmes conditions que leurs homologues du CNT en Libye.

L’Afrique est notre terre. Elle restera à nous, fils de l’Afrique. Et nous la léguerons à nos descendants, débarrassée de la vermine occidentale organisée en bandes de voyous et de voleurs pour piller nos richesses et asservir nos Nations.

Alors, debout, nous le sommes pour combattre les envahisseurs ! Debout, nous allons vaincre le pillard, le criminel, le charognard occidental et ses alliés recrutés dans les milieux africains les plus serviles !

La pègre politique ne représente pas l’Afrique digne. Dramane OUATTARA n’est pas le président des Ivoiriens dignes et ses prises de position dans les affaires africaines ne les engagent pas !

Nous sommes des Africains et Ivoiriens libres ! Nous ne collaborerons jamais avec les envahisseurs et les destructeurs de l’Afrique ! Vive la Libye libre ! Vive l’Afrique libre ! Vive la Côte d’Ivoire restaurée !

A très bientôt.

Hassane Magued

Libya: the curtain is up on the role of NATO with rebels

Libya: the curtain is up on the role of NATO with rebels
AFP - 26. August 2011, 4:53 p.m.
The role of active support to the rebels  by some NATO forces in Libya, including in the hunt for Muammar Gaddafi and his family, is becoming increasingly clear, despite official denials of the alliance claiming  to stick to the strict mandate of the UN.
A Royal Air Force Tornado  is moving toward a hangar after landing in Norfolk March 19, 2011
A Royal Air Force Tornado A Royal Air Force is moving toward a hangar after landing in Norfolk March 19, 2011 AFP / File
The British Minister for Defence Liam Fox June 21, 2011 in London AFP / File
The UK in particular, spearheaded alongside of France who triggered the intervention six months ago, takes less precaution.
Its Ministry of Defence said  on Friday that British planes had bombed at night a large bunker in Sirte used as HQ in the hometown of Libyan leader Muammar Gaddafi on the run, just as the search for the "Guide" of the Libyan Arab Jamahiriya is a priority of the insurgents.
The day before, the British Minister of Defence Liam Fox was openly acknowledge the contribution of NATO in search of Muammar Gaddafi.
"I can confirm that NATO provides information and
reconnaissance equipment  to the National Transition Council to help locate Colonel Gaddafi and other remaining members of the regime," said Liam Fox, the taking-up against official statements  of the Atlantic Alliance.
NATO continues to assert(lie) that it does not liaise with the rebels and it is not Gaddafi. "There is no military coordination with the rebels," said the spokesman for the Alliance Oana Lungescu, "we are conducting operations in Libya according to the letter our mandate" of the Security Council of the UN limiting the action to protect civilians.(LIES)
For Shashank Joshi, an analyst at the Royal United Services Institute in London, this is purely a precautionary oratory.
NATO's assertion "is totally absurd," he says, "it is a necessary fiction to stick to the limits of UN Resolution 1973 and avoid legal problems and policies, "said he.
Russia and China in particular had both abstained to veto in the Security Council in February with the resolution 1973 which paved the way for Western intervention, but have been quick to blame the allies to go beyond their prerogatives.
"There are elements showing very clearly that NATO has not only helped the rebels but was a decisive and crucial partner for them. She was involved in a coordination and
very close support , without which the rebels  couldn't have get so far in the conflict "Judge M. Joshi.
According to British newspaper Daily Telegraph, members of the SAS (Special Air Service) are deployed on the ground in Libya for several weeks and played a key role in coordinating the battle of Tripoli, while NATO claims to have no soldiers on the ground.
And according to an AFP journalist in Libya, French agents operating undercover are present for several weeks with the rebels on the Eastern Front. The French Government also acknowledged in the past, air drops of weapons to the attention of the Jebel Nefoussa rebels in the west.
A Western official, who requested anonymity, said that if the special forces are well on the ground they "follow the orders of their national commands" and not NATO as such.
For François Heisbourg, special adviser to the Foundation for Strategic Research (FRS), the role of special forces alongside the
Libyan rebels is very important "for the designation of targets, coordination between ground and air fronts, the supply of arms and education ".

Thursday 18 August 2011

Libya and the end of Western illusions

Libya and the end of Western illusions

The Libyan army soldiersFive months after the bombing began, it is no longer possible to believe the official version of the early events in Libya and massacres attributed to "Gaddafi regime." Simultaneously, we must now take account of legal and diplomatic response of Libyan highlighting crimes against peace committed by TV propaganda, war crimes perpetrated by NATO military, and crimes against humanity committed by political leaders of the Atlantic Alliance.
Just under half of Europeans still support the war against Libya. Their position is based on incorrect information. They actually believe, in fact taht the "Gaddafi regime" was bloodily suppressing demonstrations in Benghazi in February and bombed neighborhoods in Tripoli, while the colonel himself had promised to pour "rivers of blood" if his compatriots continued to challenge his authority.
In two months of fieldwork, I could see for myself that these accusations are borne of pure propaganda, designed by the NATO powers to create the conditions of war, and relayed around the world over their television Al-Jazeera, CNN, BBC and France24.
The reader who knows where to be in this debate and, despite the brainwashing of September 11 and weapons of mass destruction from Saddam Hussein, is reluctant to consider that the United States, France, the UK and Qatar were able to fabricate such lies, however, can form an opinion over time. NATO, the largest military coalition in history, failed bombing in five months to reverse the one she described as a "tyrant." Every Friday, a large demonstration in support of the plan is organized in a different city in the country and all experts now agree that Colonel Gaddafi has at least 90% of popular support in Tripolitania and at 70% across the entire country, including areas "rebels". These people suffer every day of the blockade, aerial bombardment and ground fighting. They never argue with their flesh and blood individual who has committed crimes against them which he is accused by the "international community". The difference between those who believe in the West that Gaddafi is a tyrant who has drawn on his own people, and those who believe that Libya is a hero of the anti-imperialist struggle is that the former live in illusion created by propaganda TV, while others have on-site experience of reality.
This said. There is a second illusion suffered by the West-and I include now in the court "Western", not only but also the monarchies of the Gulf Cooperation Council and Turkey, although Eastern culture that have chosen this camp: they still think it is still possible to devastate a country and kill its people without legal consequences. It is true that, until now, international justice has been a justice of the victors or the powerful. We remember the Nazi official who addressed him the judges at Nuremberg telling them that if Reich had won the war, it would be that the Nazis and the Allies that judges should be accountable for their war crimes. More recently, we saw the use by NATO's International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia to try to justify a posteriori that the war in Kosovo was "the first humanitarian war in history," according to the expression Tony Blair. Or how the Special Tribunal for Lebanon, was used to try to overthrow the Syrian government and to decapitate the Lebanese Hezbollah, and probably soon to accuse the Iranian Revolutionary Guards. Not to mention the International Criminal Court, the secular European colonial powers in Africa.
However, the development of instruments and organs of international justice in the twentieth century has gradually established an international order in which the superpowers themselves will have to comply, where they will sabotage to escape their responsibilities. In the case of Libya, there are countless violations of international law. Here are the main, as they were established by the Provisional Technical organ Libyan-ministerial coordination and described by counsel for the Libyan Arab Jamahiriya, the French Marcel Ceccaldi [1], at various conferences press.
TV channels which, under the leadership of their respective Governments, have manufactured false information to lead to war, are guilty of "crimes against peace", as defined by the relevant resolutions of the General Assembly of the UN adopted in the aftermath of World War II [2]
The journalist-propagandists should be considered more culpable even than the military who carried out war crimes or crimes against humanity, to the extent that any of these crimes have been possible without the one that preceded the "crime against peace."
Political leaders of the Atlantic Alliance who hijacked the Resolution 1973 of the object to engage in a war of aggression against a sovereign state is personally responsible to the International Justice. According to the jurisprudence in the aftermath of World War II by the Tokyo Tribunal, the crimes are not the result of states or organizations, but individuals. Plunder the assets of a state, establish a naval blockade and bombing of infrastructure for hurting people, attacking an army in its barracks and ordered to assassinate enemy leaders, and failing, to terrorize them by murdering their families, are much of war crimes. The commission of systematic, as is the case today, is a crime against humanity. This crime is inalienable, which means that MM. Obama, Sarkozy, Cameron and Al-Thani will be prosecuted by the Justice for life.
NATO as an organization, is legally responsible for material and human damage of this war. There is no doubt right that it must pay, even though it surely will try to invoke a privilege of jurisdiction to escape its responsibilities. It is then for the Alliance to see how to divide the bill for the conflict between Member States, even though some of them are on the verge of bankruptcy. This will be followed disastrous economic consequences for their people, guilty of these crimes endorsed. And in a democracy no one can claim to be innocent of the crimes committed in its name.
International Justice will have to address more specifically the case of "government" Sarkozy-I used here to emphasize that this anglicism now the French president led directly to the policy of his government without going through his prime minister-. Indeed, France has played a central role in preparing for this war in October 2010 by organizing a failed attempt of military coup and then by planning with the United Kingdom as early as November 2010 bombing of Libya and a landing ground which was believed then possible, and finally by actively participating in deadly unrest in Benghazi which led to the war. In addition, France, more than any other power, has deployed special forces on the ground, certainly without their uniforms, and violated the arms embargo on supplying the insurgents, either directly or through aircraft-Qatari. Not to mention that France has violated UN freezing of Libyan assets, diverting some of the fabulous cash of the Fund for the benefit of Libyan ruler puppet of CNT at the expense of the Libyan people who believed the well-being of its children after the oil exhausted.
These gentlemen of NATO hoped to escape international justice in a few days by crushing their victim, Libya, so qu'ellel would have survived to continue, will have become disillusioned. Libya is still there. She filed complaints with the International Criminal Court, the Belgian courts (jurisdiction on which NATO), the European Court of Justice, national courts of aggressor states. It conducts business before the Council of Human Rights in Geneva, the Security Council and General Assembly of the United Nations. It will not be possible for big powers to put out fires all at once. Worse, the arguments they use to escape from a court before they will turn against one another. In a few weeks in a few months if they have not succeeded in destroying Tripoli, they will not have other loopholes to avoid convictions as humiliating to negotiate a high price for the withdrawal of complaints.
Thierry Meyssan

La Lybie et la fin des illusions occidentales

La Lybie et la fin des illusions occidentales


Les soldats de l'armée Lybienne
Cinq mois après le début des bombardements, il n’est plus possible de croire la version officielle du début des évènements en Libye et des massacres imputés au « régime de Kadhafi ». Simultanément, il faut désormais tenir compte de la riposte judiciaire et diplomatique libyenne qui met en évidence les crimes contre la paix commis par la propagande TV, les crimes de guerre perpétrés par les militaires de l’OTAN, et les crimes contre l’humanité commis par les dirigeants politiques de l’Alliance atlantique.

Une petite moitié d’Européens soutiennent encore la guerre contre la Libye. Leur position se fonde sur des informations erronées. Ils croient en effet encore que le « régime de Kadhafi » a réprimé dans le sang des manifestations à Benghazi en février et a bombardé des quartiers de Tripoli, tandis que le colonel lui-même aurait promis de faire couler des « fleuves de sang » si ses compatriotes continuaient à contester son autorité.

En deux mois d’enquête sur le terrain, j’ai pu vérifier par moi-même que ces accusations sont des intoxications de pure propagande, imaginées par les puissances de l’OTAN pour créer les conditions de la guerre, et relayées dans le monde entier par leurs chaînes de télévision : Al-Jazeera, CNN, BBC et France24.

Le lecteur qui ne sait où se situer dans ce débat et qui, malgré les intox du 11-Septembre et des armes de destruction massives de Saddam Hussein, rechigne à envisager que les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Qatar aient pu fabriquer de tels mensonges, peut néanmoins se faire une opinion avec le temps. L’OTAN, la plus vaste coalition militaire de l’Histoire, n’est pas parvenue en cinq mois de bombardements à renverser celui qu’elle décrit comme un « tyran ». Chaque vendredi, une vaste manifestation de soutien au régime est organisée dans une ville différente du pays et tous les experts s’accordent aujourd’hui à dire que le colonel Kadhafi dispose d’au moins 90 % de soutien populaire en Tripolitaine et d’au moins 70 % à l’échelle du pays entier, incluant les zones « rebelles ». Ces gens souffrent tous les jours du blocus, des bombardements aériens et des combats au sol. Jamais ils ne soutiendraient avec leur chair et leur sang un individu qui aurait commis contre eux les crimes dont il est accusé par la « communauté internationale ». La différence entre ceux qui croient en Occident que Kadhafi est un tyran qui a fait tirer sur son propre peuple, et ceux qui croient en Libye que c’est un héros de la lutte anti-impérialiste, c’est que les premiers vivent dans l’illusion créée par la propagande TV, tandis que les autres ont sur place l’expérience de la réalité.

Ceci étant posé. Il existe une seconde illusion dont sont victimes les Occidentaux —et j’inclus désormais dans le camp « occidental », non seulement Israël qui s’en revendique depuis toujours, mais aussi les monarchies du Conseil de Coopération du Golfe et la Turquie qui, bien que de culture orientale, ont choisi ce camp— : ils persistent à penser qu’il est encore possible de dévaster un pays et de tuer sa population sans conséquences juridiques. Il est vrai que, jusqu’à présent, la Justice internationale n’a été qu’une justice des vainqueurs ou des puissants. On se souvient de ce dignitaire nazi qui apostrophait ses juges à Nuremberg leur disant que si le Reich avait gagné la guerre, ce serait les nazis qui seraient juges et les Alliés qui devraient rendre compte de leurs crimes de guerre. Plus récemment, nous avons vu l’usage fait par l’OTAN du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie pour tenter de justifier a posteriori que la guerre du Kosovo était la « première guerre humanitaire de l’Histoire », selon l’expression de Tony Blair. Ou encore, comment le Tribunal spécial pour le Liban, a été utilisé pour tenter de renverser le gouvernement syrien, puis pour décapiter le Hezbollah libanais, et probablement bientôt pour accuser les Gardiens de la Révolution iranienne. Sans oublier, le Tribunal pénal international, bras séculier des puissances coloniales européennes en Afrique.

Cependant, le développement des instruments et des organes de Justice internationaux au cours du XXe siècle a établi progressivement un ordre international auquel les grandes puissances elles-mêmes vont devoir se conformer, où qu’elles devront saboter pour fuir leurs responsabilités. Dans le cas libyen, on ne compte plus les violations du droit international. En voici les principales, telles qu’elles ont été établies par le Comité Technique Provisoire —organe libyen de coordination interministérielle— et décrites par l’avocat de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, le Français Marcel Ceccaldi [1], lors de différentes conférences de presse.

Les chaînes de télévision qui, sous l’impulsion de leurs gouvernements respectifs, ont fabriqué de fausses informations pour conduire à la guerre, sont coupables de « crime contre la paix », tels que définis par les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU adoptées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale [2]

Les journalistes-propagandistes doivent être considérés comme plus coupables encore que les militaires qui ont exécuté des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, dans la mesure où aucun de ces crimes n’aurait été possible sans celui qui les a précédé, le « crime contre la paix ».

Les chefs politiques de l’Alliance atlantique qui ont détourné la Résolution 1973 de son objet pour se livrer à une guerre d’agression contre un État souverain sont personnellement responsables devant la Justice internationale. En effet, selon la jurisprudence établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par le Tribunal de Tokyo, les crimes ne sont pas le fait des États ou des organisations, mais bien des individus. Piller les avoirs d’un État, instaurer un blocus maritime et bombarder des infrastructures pour faire souffrir les populations, attaquer une armée dans ses casernes, ordonner d’assassiner des leaders ennemis et, à défaut, de les terroriser en assassinant leur famille, sont autant de crimes de guerre. Les perpétrer de manière systématique, comme c’est le cas aujourd’hui, constitue un crime contre l’humanité. Ce crime est imprescriptible, ce qui signifie que MM. Obama, Sarkozy, Cameron et Al-Thani seront poursuivis par la Justice toute leur vie.

L’OTAN, en tant qu’organisation, est civilement responsable des dommages matériels et humains de cette guerre. Il ne fait aucun doute en droit qu’elle doit payer, même si elle tentera sûrement d’invoquer un privilège de juridiction pour fuir ses responsabilités. Il appartiendra ensuite à l’Alliance de voir comment répartir la facture de ce conflit entre ses États membres, alors même que certains d’entre eux sont au bord de la faillite. Il s’en suivra des conséquences économiques désastreuses pour leurs populations, coupables d’avoir avalisé ces crimes. Et, en démocratie, personne ne peut prétendre être innocent des crimes commis en son nom.

La Justice internationale devra se pencher plus particulièrement sur le cas de « l’administration » Sarkozy —j’emploie ici cet anglicisme pour souligner que désormais le président français conduit directement la politique de son gouvernement sans passer par son Premier ministre—. En effet, la France a joué un rôle central dans la préparation de cette guerre en organisant en octobre 2010 une tentative manquée de coup d’Etat militaire, puis en planifiant avec le Royaume-Uni dès le mois de novembre 2010 le bombardement de la Libye et un débarquement au sol que l’on croyait alors possible, enfin en participant activement aux troubles meurtriers de Benghazi qui aboutirent à la guerre. En outre, la France, plus que toute autre puissance, a déployé des Forces spéciales au sol —certes sans leurs uniformes— et a violé l’embargo sur les armes approvisionnant les insurgés —directement ou au moyen d’avions qatariotes—. Sans oublier que la France a violé le gel onusien des avoirs libyens, détournant une partie des fabuleuses liquidités du Fond souverain libyen au profit des fantoches du CNT et au détriment du peuple libyen qui croyait assurer le bien-être de ses enfants une fois le pétrole épuisé.

Ces Messieurs de l’OTAN qui espéraient échapper à la Justice internationale en écrasant en quelques jours leur victime, la Libye, de sorte qu’ellel n’aurait survécu pour les poursuivre, vont devoir déchanter. La Libye est toujours là. Elle dépose des plaintes devant la Cour pénale internationale, les tribunaux belges (juridiction dont dépend l’OTAN), la Cour de Justice européenne, les juridictions nationales des États agresseurs. Elle entreprend des démarches devant le Conseil des Droits de l’homme de Genève, le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations Unies. Il ne sera pas possible aux grandes puissances d’éteindre tous ces incendies à la fois. Pis, les arguments qu’elles utiliseront pour échapper à une juridiction se retourneront contre elles devant une autre. Dans quelques semaines, dans quelques mois, si elles ne sont pas parvenues à détruire Tripoli, elles n’auront plus d’autres échappatoires pour prévenir d’humiliantes condamnations que de négocier au prix fort le retrait des plaintes.

Thierry Meyssan

Sunday 7 August 2011

US Senator: Obama Administration 'Wrong' on Ivory Coast

US Senator: Obama Administration 'Wrong' on Ivory Coast

A U.S. senator says President Barak Obama’s administration “got it wrong” in its handling of the ongoing crisis in Ivory Coast following violent clashes between rival forces, which has left hundreds dead and tens of thousands fleeing the West African conflict.
In a VOA interview, Republican Senator James Inhofe of Oklahoma says the Obama administration is backing the wrong side in the conflict and offered to provide evidence that it was mathematically impossible for Alassane Ouattara to win the disputed November presidential run-off vote over embattled President Laurent Gbagbo.
“I do know that the French have always had pretty much control of the government in the Ivory Coast and that’s just the way the French operate, until President Gbagbo got there and, of course, the French have been running against him ever since that time,” said Inhofe.
Republican Senator James Inhofe of Oklahoma
“I have shown on the Senate floor how they took the margin of victory that went to Ouattara… what precincts they stole that vote at and how they miscalculated it. How is it statistically possible for the primary election for Gbagbo to have received thousands and thousands of votes in that northern part of Cote d’Ivoire and then, in the run-off, he got zero? Statistically, that is impossible,” he added.
However, Inhofe acknowledges that his concerns about what he calls a “stolen election” have been overtaken by current events. Inhofe, who is also a member of the Senate Armed Services Committee, says France is leading the charge to force Gbagbo to step down and cede power to Ouattara.
“The French have come in and over a thousand people have been killed in Deukoue, a town in the western part, and those were the people who are Gbagbo supporters. So it’s a reign of terror by Ouattara and it’s supported by the French... [I] am afraid I’m losing this one, but somebody has to tell the truth,” Inhofe said.
France has denied the accusation of killing civilians. French Foreign Minister Alain Juppe says his government is working within the framework of international law, notably U.N. mandates, to protect civilians. He said France has no intention of deploying a more offensive foreign policy.
“Absolutely, they [Obama administration] had it wrong. They are wrong and I have sent letters to the secretary of state and to the administration giving them evidence of the election. It was totally ignored and so I criticized my own administration, as well as the French,” Inhofe added.
The United Nations is investigating reports of massacres in Duekoue, which pro-Ouattara forces seized from Gbagbo troops last week. Both sides have been blamed for hundreds of civilian deaths since post-election violence began last December.
Inhofe also says the United Nations violated its charter by using military force against Gbagbo loyalists.
“They went in and immediately assumed that it was a legitimate election and, yet, we have all the evidence to the contrary. By the way, there are a lot of people in Africa who agree with me,” he said.
The Obama administration says Gbagbo lost a legitimate election judged by poll observers as free and fair. It has repeatedly called on Gbagbo to step down and cede power to Ouattara, who the international community recognizes as winner of last November's election.
In a letter to Secretary of State Hillary Clinton, Inhofe cited one official regional election return document suggesting Ouattara was credited with more than 90,000 votes beyond what was actually tallied. The Senator asked the administration to change its position and call for a new internationally-monitored vote.
Meanwhile, Ouattara forces launched an assault on Gbagbo’s home Wednesday after he refused to admit electoral defeat and surrender. The forces met strong resistance from pro-Gbagbo troops, despite the fact that most solders from the regular army have laid down their arms.

Witnesses say they heard gunfire and explosions from the compound where Gbagbo, along with members of his family, is believed to be holed up. The fighting died down around midday Wednesday. Witnesses say the Ouattara forces retreated.

Aides to Ouattara say the fighters have been told to capture Gbagbo alive.

A Gbagbo spokesman said U.N. and French forces were involved in the assault, an allegation French officials have denied.

On Reprisals in Cote d'Ivoire, Juppe & UN Speak of Past But Not Protection

On Reprisals in Cote d'Ivoire, Juppe & UN Speak of Past But Not Protection
By Matthew Russell Lee
UNITED NATIONS, June 7 -- Amid reports of attacks on supporters of Laurent Gbagbo by the forces of Alassane Ouattara in Cote d'Ivoire, there appears to have been a hiatus in the “protection of civilians” trumpeted earlier this year by the UN and the French “Force Licorne” or Unicorn.
  Last week Inner City Press asked the UN what its mission in Ivory Coast, ONUCI, is doing to protect civilians, and how it responds to reports of the killings of those perceived to support Gbagbo. Transcript below. So far there has been no answer.
  On June 7 outside the UN Security Council, where previously France's Ambassador to the UN Gerard Araud spoke at length about the need for a resolution to empower UN and French attack helicopters to “protect civilians,” Inner City Press asked Araud's boss French foreign minister Alain Juppe what France is doing to protect civilians:
Inner City Press: I want to ask on Côte d’Ivoire, whe[ther] the Force Licorne has a responsibility to protect civilians, even now. There has been a report of Ouattara’s forces engaged in reprisal killings, is Licorne still on the streets to defend people or is it to return to its [base] ?
Alain Juppe: Please don’t mix everything. In Libya we think that we are acting in the framework of resolution 1973 of the Security Council. We are targeting military objectives and we are avoiding the civilian casualties. On Côte d’Ivoire, everybody recognized that our intervention has been successful. We are now supporting the process of national reconciliation engaged by President Ouattara and President Ouattara said that there will not be impunity for any kind of massacres or of casualties made either by one side or the other one.
  But the allegations are not only of impunity for killings before Gbagbo was seized, but after. Human rights groups report on killings since then, presumably with ONUCI and Licorne standing by.
Juppe & Ban Ki-moon on June 7, protection of civilians not shown
  Like Juppe, the UN has not answered. From the UN's June 2 noon briefing transcript:
Inner City Press: there have been at least a number of major NGO [non-governmental organization] reports out about the killing of pro-Gbagbo supporters by Ouattara forces since Gbagbo was put under arrest. There is also an ICG report saying that the Government formed by Ouattara has virtually no members of Gbagbo’s party. So, on both of these two fronts, both the protection of civilians and on the sort of, quote, reconciliation, what does UNOCI [United Nations Operation in Côte d'Ivoire] say? It seems that both of these respected NGOs have said that things are not going well, that the retaliation killings taking place, which presumably UNOCI should be trying to stop -- So, what’s the UN’s response to that?
Associate Spokesperson: On human rights violation and abuses, there is the international commission of inquiry. It’s about to report — it was in Côte d'Ivoire, maybe it still is — and it’s about to report to the Human Rights Council in June, that session. So, I can check for the exact date if that’s helpful, but I think it would be that first and then I think the High Commissioner also will have a report during that session, also in June, in Geneva on Côte d'Ivoire. So, that’s the first thing. On the formation of the Government, I don’t really have a comment.
Inner City Press: Just to be clear, and I am talking about what UNOCI does day to day to quote, protect civilians, which is part of its mandate.
Associate Spokesperson: Yeah, yeah.
Inner City Press: Human Rights Watch is saying that since 11 April.. Gbagbo supporters have been killed in the Yopougon neighbourhood. So, I wanted to know… it’s not happening? Is UNOCI trying to stop it? it seems like a very different picture than what UNOCI is saying.
Associate Spokesperson: Well, UNOCI’s mandate includes the protection of civilians, as you know. So, if there are allegations they’ll certainly go and investigate them. They have a human rights division, and it documents human rights abuses and violations. I can check specifically if you want the Yopougon thing, okay. Anyone else?
  But in the five days since, the UN has provided no answer. And on June 7, the Spokesman for Ban Ki-moon, Martin Nesirky, rushed in a nine minute noon briefing at exactly the time Alain Juppe was speaking at the Security Council, such that no questions could be asked of the UN. Watch this site.

Massacres in Côte d'Ivoire: Who the UN is mocking ?

Massacres in Côte d'Ivoire: Who the UN is mocking ?

The UN in his recent statements tried to prouve  his neutrality and arbitrage in the outcome  of the macabre post-election crisis in Côte d'Ivoire as it is directly involved, even accused by some international human right groups. Indeed, the UN should respond to Amnesty International charges against him on his passivity and complicity in the massacres in Côte d'Ivoire. In which case, the UN must assume the crimes committed byOuattara rebels , these mercenaries and militias it has maintained, equipped and supported  to overthrow President Gbagbo from power. In view of the events which occurred in Côte d'Ivoire, one can easily say that the UN had a mission other than peacekeeping and the protection of civilians. It was rather a mission of support and protection with 900 UN soldiers to Ouattara (Mr. Choi said once in Dakar and before the bombing: "The protection of Alassane Ouattara at the Hotel du Golf is our priority "). The UN also had a wartime mission. With the purchase of 2 war helicopters and  Mi24 heavy weapons, the UN had bombed the camps and positions of the sovereign Ivorian regular army and to facilitate taking  of the country b yOuattara FRCI . These bombing caused many deaths within the civilian population and thousands of damage. The UN had bought a lot of weapons. We remember the hundreds of containers loaded with weapons of war to the UN, seized in Douala by Cameroon authorities, then forwarded in the Ivory Coast. These weapons were used by the UN troops and mercenaries  of Ouattara. The UN has fought openly with the French forces alongside  Ouattara men (FRCI) and this through a media  the world's medias to indicate that it would introduce the démocraitie in Ivory Coast. Was it his role? Today, the UN organizes training seminars against FRCI Ouattara on management and human behavior to the peaceful population. This proves that the UN knows it is dealing  with  wild and bloodthirsty forces(FRCI). Note that most of Alassane FRCI are illiterate. Fort of the foregoing, the UN can not be neutral nor referee. It can not be given credibility to his post-election surveys in Côte d'Ivoire. Because his responsibility is very involved in the massacres and atrocities in that country. The UN has been severely discredited. And the most glaring is its set of calculation on the number of victims in this crisis. Starting with 300 then 500 dead at first, she now speaks 1012 dead after criticism and revelations of Amnesty and the ICRC. But worse, the UN has made racial ethnic and politica categorization  of his 1012 corpses. As to mitigate or minimize the crimes committed by soldiers of Ouattara. UNBELIEVABLE! Fortunately, the reality is quite different, the truth speaks for itself today. Too many deaths and too many massacres committed by Ouattara FRCI on poor populations. This continues elsewhere. This has probably led the UN to adopt a new strategy: acknowledge both camps (  Fds pro Gbagbo and Ouattara FRCI militiamen ) abuses. Play the good referee. But this is not new, the UN had already said or done after the"phony"post-election investigation  giving  500 dead. But the novelty of this strategy is the tendency of the UN to take the lead of things now, to move herself by visiting the victims and prisoners, make summary statements and accuse directly Alassane Ouattara. In reality, the UN is aware that she is confused and guilty of a serious matter that could lead her to shed on the  31 December at the next election of the Secretary General. And like the UN, Western countries are aware that the UN  ship could shink wt them because of their mafia actions. The UN has decided to change tactics  probably because of the existence of evidence against her. In particular, the use and upkeep the mercenary troops of war in its mission of maintaining peace (which are really war missions of interest and installation missions on behalf of presidents of Western countries like that been the case in IC). The UN did a volte-face to flush his yesterday accomplices and also do casting  silencing witnesses and any evidence against her and its leaders. This "Thing" is really a danger to the developing countries and good for rich countries. But the UN is not eternal, Ban Ki-Moon, either. Yesterday was the result of a war that the League (League) was dissolved to make way for the UN. But the same practices that have lost the League continue in another form. Some powers diligentent conflict in poor countries for their interests against the interests of some other competing powers. The overhaul of the UN is more urgent and necessary than ever today in a responsible and equal discussion. Risk, as yesterday with the League, to witness the demise of the UN from a general war between the powers of interest, or by the revolt of the poor countries (their people) long tortured and exploited, by them with the help of the UN.
My Ma Patrie (ma.patrie @ ymail.com)
by: Ma Patrie

Saturday 6 August 2011

Avant de nous réconcilier chers ivoiriens,la ci doit se réconcilier avec la vérité.

Avant de nous réconcilier chers ivoiriens,la ci doit se réconcilier avec la vérité.
qui est sorti vainqueur des élections 2010?
quelles sont les raisons objectives qui ont emmenées certains ivoiriens a créer une rébellion depuis 2002 pour massacrer d'autres ivoiriens?
les réponses sincères à ces questions nous conduiront vers une vraie réconciliation autrement la réconciliation telle que voulue et prônée par nos frères d'en face nous conduira droit dans la lagune comme le bus 19.
èh popohè keyi nan.
bon week-end à tous

La vérité finie toujours par triompher



Tous les médias sans exclusive vous disent que les renégats de Benghazi ont mené, hier, un raid meurtrier contre un groupe pro-Kadhafi à Benghazi. Balivernes. Il n’en est rien. La vérité est ailleurs. Il s’agit plutôt de dissensions persistantes au sein du Conseil national de transition (CNT). En réalité, le peuple de l’est, favorable aux petits d’esprits qui ont cru qu’en prenant les armes, ils allaient faire tomber le « tigre de papier » aka Mouammar Kadhafi, selon la dialectique de Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT, se rebiffe.

Hélas, le peuple de l’est de la Libye, qui croyait que ces soldats de pacotille allaient leur apporter le bonheur, se rend bien compte qu’il vit sous la terreur et ne comprend pas pourquoi la « liberté » qu’on leur a promis n’arrive toujours pas. Au contraire même, le régime d’épouvante qui l’assaille et de loin pire que le précédent. Du coup, il s’élève contre l’oppression institué par le CNT. Pour peu qu’on dénonce ses méthodes, la direction qui serait l’institution qui apportera la démocratie à la Libye, ordonne directement votre liquidation.

Les éditocrates de nos médias « meastream » ne parlent plus de la Libye. Sarkozy qui sera à Cap Nègre cet après-midi après le dernier Conseil des ministres avant les vacances, ne dira rien sur la Libye alors que Benghazi s’enfonce crescendo dans l’horreur. Désormais, tout le monde a peur de tout le monde. Quand les médias parlent de pro-Kadhafi, il s’agit simplement de ceux qui s’élèvent contre le CNT. Mais, personne ne vous dira que les rues de Benghazi ne fleurissent plus de drapeaux français. Le flambeau de la rébellion et/ou royaliste, un détail qu’oublie volontairement de préciser les clowns de Benghazi, n’est plus aussi présent. A nouveau, le drapeau vert, le drapeau de la vraie Libye, et non celle de la traîtrise, flotte. Il fait un retour spectaculaire et Mouammar Kadhafi doit boire du petit lait.

Les kadhafistes sèment la terreur à Benghazi ? Les heurts d’hier dans la ville étaient-ils réellement entre pro-Kadhafi et renégats ? Que nenni.C’est l’ultime subterfuge pour se sortir du pétrin dans lequel se sont mis les supports de la rébellion. Mais, ce n’est pas seulement à Benghazi que des pans entier de la population font à nouveau de leur étendard, le drapeau vert. Des manifestations sont signalés à Al Baïda, (ville de naissance du renégat en chef Moustapha Abdeljalil) ou même à Tobrouk où, les marcheurs brandissent encore et toujours le drapeau vert. Cherchez l’erreur ! L’est libyen n’est même pas encore aux mains de anti-Kadhafi, leur bastion soit disant mais, les médias ne cessent de nous parler de l’avancée de ceux-ci vers Tripoli. Fichtre.

Actuellement, excusez du peu, de nombreux lieux, des tribus, les plus importantes, se lèvent comme un seul homme contre l’oppression des pseudo rebelles dans l’est libyen. Les cas les plus significatifs viennent de Benghazi ou, les quartiers de Hailkish et de Haísalama, ont complètement orné leurs maisons de la bannière verte. Mais qui a dit que l’avenir de la Libye se conjugue sans Kadhafi ? Et de quel droit d’ailleurs ?

l'ONU organiserait elle les fraudes electorales ?

L’exemple d’HAÏTI est instructif. Au premier tour des élections présidentielles tenues le 28 novembre 2011 correspondant à la date du deuxième tour en cote d’ivoire, le Conseil électoral Provisoire (CEP) haïtien a proclamé des résultats, validés par le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, qui éliminaient le chanteur Michel MARTELY au premier tour et plaçaient le candidat du pouvoir Jude Célestin en tête. La protestation de ces résultats a entraîné une médiation internationale. Une mission d’enquête de l’Organisation des États américains (OEA) a conclu que des fraudes avaient faussé les résultats et a procédé à un recomptage des voix qui a exclu Monsieur Jude Célestin du deuxième tour. Le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU s'en est excusé auprès du peuple haïtien. Monsieur Michel MARTELY est, aujourd'hui, le Président de la république de Haïti.

Pourtant, au même moment, la protestation des résultats et la demande de recomptage des voix en Côte d’Ivoire sont balayés d'un revers de main par le secrétaire général de l'ONU et son représentant spécial considérant comme une injustice le recomptage des voix. Malgré l'insistance du Président Laurent GBAGBO auprès de l'Union Africaine et du reste de la communauté internationale.
De même que la république d’HAÏTI a pu éviter une guerre en empruntant la voie du recomptage imposé par la communauté internationale (France, USA, ONU) lors du premier tour des élections, de même la Côte d’Ivoire pouvait faire l’économie d’une guerre en utilisant la même solution pour des crises identiques. Belle leçon de gestion de la crise électorale par les mêmes acteurs de la communauté internationale.
Qui avait donc intérêt à faire une guerre en Côte d’Ivoire ? Ceux qui, de toute évidence connaissaient la vérité des urnes telle que je viens de les exposer. Pour ceux là, la voix du recomptage était sans issue, seule la guerre pouvait donner la réponse souhaitée, donc procéder, vaille que vaille, à un coup d'état.

Pour la première fois depuis le 11 avril 2011, le Ministre Ahoua Don Mello, Porte-parole du Gouvernement Aké N’Gbo, sort du silence

Pour la première fois depuis le 11 avril 2011, le Ministre Ahoua Don Mello, Porte-parole du Gouvernement Aké N’Gbo, sort du silence

Ivorian.Net-4/8/2011

Pour la première fois depuis le 11 avril 2011, le Ministre Ahoua Don Mello, Porte-parole du Gouvernement Aké N’Gbo, sort du silence et confirme, preuves à l’appui, ce que nous savions déjà : le Président Laurent Gbagbo est bel et bien le vainqueur du scrutin présidentiel de novembre 2010 . Il se prononce également sur les conditions d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

MA PART DE VERITE Par Ahoua DON MELLO
Docteur Ingénieur des Ponts et Chaussées Ex Directeur Général du BNETD
Ministre de l’équipement et d’assainissement, porte parole du gouvernement AKE NGBO

La vérité des urnes La crise post-électorale en Côte d’Ivoire, a été vécue de manière très douloureuse par les Ivoiriens, chacun selon ses raisons. C’est pour cela que je tiens publiquement à exprimer toute ma compassion à tous ceux qui en ont souffert et qui souffrent encore. Notre compassion serait vaine si ces souffrances devaient se répéter un jour, car nous ne sommes pas à notre dernière élection ni à notre dernière crise électorale. Alors pour inhiber toutes les formes de ressentiment, seuls la découverte de la vérité des urnes du 28 novembre, l’examen des problèmes qui se sont posés et les dispositions à prendre pour éviter les crises, ou si elles surviennent, les dispositions à prendre pour les résoudre pacifiquement, peuvent nous permettre de soigner nos douleurs et construire notre nation en faillite. S’attaquer aux effets en ignorant la cause de la crise serait une erreur de méthode, car cela ne nous met pas à l’abri d’une autre crise, les mêmes causes produisant les mêmes effets La grande bataille que nous devons livrer pour asseoir durablement la démocratie est la bataille contre la fraude électorale qui s’est révélée endémique dans les conditions des élections de 2010.

C’est dans ce seul but que, prenant acte de la faillite de la commission Electorale Indépendante (CEI) à proclamer les résultats des élections dans les délais prescrits par le code électoral et l’imposture de son président Monsieur Youssouf BAKAYOKO, à proclamer hors délai les résultats du 2ème tour d’une élection présidentielle au quartier général de campagne d’un des candidats sans procès verbal signé de tous les membres de la commission centrale. Prenant aussi acte de l’attitude incongrue du conseil constitutionnel à proclamer deux présidents pour une seule élection, pendant deux mois, à raison de 15 heures par jour, je me suis évertué à passer en revue les 19 041 procès verbaux (PV) issus des élections du 28 novembre 2010 pour asseoir mon intime conviction sur les élections de 2010. Les résultats que je vais livrer sont édifiants. Mais le travail étant fait par le militant du Front Populaire Ivoirien que je suis, toute suspicion serait certainement légitime. C’est pour cela, mon souhait le plus cher serait que chaque personne physique ou morale (ONG, Association, etc.) à la quête de la vérité des urnes du 28 novembre puisse refaire le même exercice. Cela suppose que l’ONUCI accepte de mettre à la disposition du public l’ensemble des procès verbaux qu’elle détient et que la SAGEM ou la CEI puisse mettre à disposition le répertoire des bureaux de vote. Pour ma part je suis prêt à le faire. Mais la crédibilité des PV et du répertoire sera d’autant plus grande que si la source est onusienne bien que dans ce conflit son impartialité soit douteuse.

Les procès verbaux qui m’ont servi de base de travail sont ceux remis au représentant du facilitateur et à l’ONUCI. Les procès verbaux examinés par l’ONUCI sont de trois sources : – PV originaux remis par la CEI au représentant spécial du facilitateur dans les sacs scellés (18433 PV exploitables) – PV numérisés et transmis par SILS non compris parmi les 18 433 exploitables ci-dessus (548 PV supplémentaires) – PV annoncés publiquement par la CEI pour l’étranger (60 PV supplémentaires) Cela fait au total 19 041 procès verbaux (PV) sur 20 073 bureaux de vote (BV) soit 1032 PV manquants non transmis à la CEI centrale par les commissaires électoraux Car chaque bureau de vote doit remettre obligatoirement un PV. Les 19 041 PV correspondent à 5 418 833 inscrits sur un total de 5 725 722 électeurs. Il serait important, dans le cadre de la recherche de la vérité sur les élections de 2010 que l’on étudie le sort des 1032 PV manquants et l’on situe les responsabilités car il s’agit du droit de vote de 306 889 électeurs pouvant induire une erreur de 7 points sur le résultat de chaque candidat. Les 19 041 PV, au cours de l’exercice que j’ai effectué, ont été classés en deux catégories. Les PV frauduleux et les PV d’apparence non frauduleux. J’ai classé dans la catégorie des PV frauduleux ceux présentant les caractéristiques suivantes et donc ne satisfaisant pas les critères définis par la CEI : – Les PV sans sticker car la commission électorale indépendante a remis à chaque bureau de vote un sticker pour authentifier le procès verbal. L’absence du sticker invalide le procès verbal selon les règles de la CEI ; – Les PV fictifs car ayant un lieu de vote non renseigné ou le lieu de vote renseigné sur le PV ne correspond à aucun lieu figurant sur le répertoire des lieux et bureau de vote ; – Les PV dont le nombre de voix par candidat n’a pas été renseigné ou illisibles ; – les PV dont le nombre de suffrages exprimés additionné au nombre de bulletins nuls est supérieur au nombre de votants. J’ai éliminé ces PV car tout se passe comme si les bulletins de vote se sont multipliés dans l’urne ; – Les PV dont le nombre de votants est supérieur au nombre d’inscrits de plus 18, car la règle établie par la CEI ne tolère pour chaque bureau de vote qu’un maximum de 18 votants supplémentaires au nombre d’inscrits. Cela pour permettre à ceux qui sont en mission et autres déplacés de pouvoir voter ; – Les PV dont la somme du nombre de voix pour les deux candidats diffère du nombre total de suffrages exprimés ; – Les PV dont les noms et signatures des trois membres du bureau de vote n’y figurent pas. Les cas de fraude les plus significatives sont repartis comme suit : – Nombre de PV fictifs : 2 090 – Nombre de PV sans sticker : 1 320 – Nombre de PV avec un nombre de votants non inscrits supérieur à 18 : 97 – Nombre de PV dont le nombre de suffrage exprimé est supérieur au nombre de votant : 66 – PV dont la somme des suffrages exprimés par les deux candidats est supérieur au suffrage exprimé : 31 Soit au total 3 604 PV hormis les fraudes mineures. Les 3 604 PV représentent 1 069 285 voix J’ai considéré comme valides les PV dont l’un des candidats n’a pas de représentants, même si cela s’est abondamment produit dans la quasi-totalité des bureaux de vote de la zone sous contrôle de la rébellion où le candidat Laurent GBAGBO n’avait aucun représentant. De nombreux soupçons de fraudes existent sur plusieurs PV. Seule une commission qui pousserait plus loin l’analyse en ayant à disposition les listes d’émargement et le contenu des urnes peut découvrir les PV frauduleux issus de la catégorie des PV dont les noms et signatures des trois membres du bureau de vote n’y figurent pas.

L’absence du représentant d’un candidat n’est pas une situation de fraude en l’état actuel des règles de la CEI. Le résultat obtenu en ne retenant que les procès verbaux valides au stade actuel des moyens d’investigation (absence de liste d’émargement, d’urnes contenant les bulletins de votes) est le suivant : – Nombre de suffrages exprimés : 4 065 262 soit un taux de participation de 71% correspond à peu près au chiffre annoncé par la CEI à la fermeture des bureaux de vote ; chiffres basés sur les listes d’émargement qui sont loin des 81% obtenus sur la base des PV. – GBAGBO Laurent 2 132 229 soit 52,45% – OUATTARA Alassane 1 933 033 soit 47,55% Au vu des documents, la principale source de fraude provient des commissaires de la CEI responsables des zones sous contrôle de la rébellion et des présidents des commissions locales qui ont pu faire disparaître 1032 procès verbaux sans aucune explication officielle. Lorsqu’on se rend compte que la quasi-totalité de ces commissaires et des présidents des commissions locales sont des militants RHDP donc pro-Ouattara et qu’ils avaient les résultats du premier tour, rien ne les empêchait de créer des situations qui invalident des PV favorables au candidat adverse (Cas de Paris). En plus, étant chargé de la gestion des PV et du matériel électoral, rien ne les empêchait de substituer aux vrais PV des faux PV ou des PV sans sticker. Au vu du nombre élevé de PV sans sticker et de PV fictifs tout laisse à croire que c’est ce qui s’est passé. Enfin les scores soviétiques dans la zone sous contrôle des rebelles avec l’absence des représentants du candidat GBAGBO pourchassés par ces rebelles, constituent la seconde source de fraudes.

Une commission électorale équilibrée et une sécurité non partisane, constituent les conditions d’élection avec un minimum de fraude. En effet, des élections crédibles ne peuvent être organisées en Côte d’Ivoire que si la nation est une et entière. Quelques soient les arguments avancés par la communauté internationale sur la faisabilité d’organisation des élections, il faudra d’abord et avant tout unifier le pays, le pacifier. La possibilité d’une résolution pacifique de la crise En cas de crise, une commission de recomptage est la voie la moins coûteuse. Seul, j’ai mis deux mois ; cela veut dire qu’une commission mettra moins de deux mois pour régler la crise. Il faut donc sécuriser tous les documents électoraux depuis les urnes, en passant par les listes d’émargements jusqu’au PV. La présence des représentants des candidats doit être une obligation afin d’éviter des PV fantaisistes et les bourrages d’urnes. L’exemple d’HAÏTI est instructif. Au premier tour des élections présidentielles tenues le 28 novembre 2011 correspondant à la date du deuxième tour en cote d’ivoire, le Conseil électoral Provisoire (CEP) haïtien a proclamé des résultats, validés par le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, qui éliminaient le chanteur Michel MARTELY au premier tour et plaçaient le candidat du pouvoir Jude Célestin en tête. La protestation de ces résultats a entraîné une médiation internationale. Une mission d’enquête de l’Organisation des États américains (OEA) a conclu que des fraudes avaient faussé les résultats et a procédé à un recomptage des voix qui a exclu Monsieur Jude Célestin du deuxième tour. Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU s’en est excusé auprès du peuple haïtien. Monsieur Michel MARTELY est, aujourd’hui, le Président de la république de Haïti. Pourtant, au même moment, la protestation des résultats et la demande de recomptage des voix en Côte d’Ivoire sont balayés d’un revers de main par le secrétaire général de l’ONU et son représentant spécial considérant comme une injustice le recomptage des voix. Malgré l’insistance du Président Laurent GBAGBO auprès de l’Union Africaine et du reste de la communauté internationale. De même que la république d’HAÏTI a pu éviter une guerre en empruntant la voie du recomptage imposé par la communauté internationale (France, USA, ONU) lors du premier tour des élections, de même la Côte d’Ivoire pouvait faire l’économie d’une guerre en utilisant la même solution pour des crises identiques. Belle leçon de gestion de la crise électorale par les mêmes acteurs de la communauté internationale. Qui avait donc intérêt à faire une guerre en Côte d’Ivoire ? Ceux qui, de toute évidence connaissaient la vérité des urnes telle que je viens de les exposer. Pour ceux là, la voix du recomptage était sans issue, seule la guerre pouvait donner la réponse souhaitée, donc procéder, vaille que vaille, à un coup d’état. Les ponts d’une réconciliation durable Commencée en 2002 avec un seul visage, cette guerre s’est terminée en 2011 avec tous les visages dont celui de la France en première ligne avec des bombes larguées sur nos têtes pour nous « protéger ». Au-delà de la résolution 1975 de l’ONU, en violation flagrante de l’accord de cessez le feu conclu en 2003 et qui a justifié l’envoi des forces onusiennes pour faire respecter cet accord, en violation de l’embargo sur les armes et en violation de l’accord de fin de guerre conclu en 2005 à Pretoria, la Côte d’Ivoire a vécu une page sombre de son histoire sous l’instigation de la France qui a réussi à diviser pour mieux régner en jouant au pyromane et au pompier et en se jouant de l’Union Africaine mise hors jeu en dernière minute.

Il est temps que nous Ivoiriens, nous Africains comprenions définitivement que notre salut ne viendra pas de l’extérieur et que ce ne sont pas les primes de guerre que les différents bailleurs de fonds vont annoncer les uns à la suite des autres qui développeront nos pays et ce continent. Si certains y croient encore c’est leur droit mais cela ne doit pas être l’occasion d’écraser ceux qui croient l’inverse. Le faux prétexte qui consiste à dire que la guerre a été déclenchée par le refus du Président GBAGBO de quitter le pouvoir après avoir perdu les élections doit aussi être abandonné car aucune déclaration de GBAGBO ne peut être brandie pour prouver de telles affirmations ayant fait du silence sa méthode de gestion de cette crise. GBAGBO a souhaité un recomptage des voix comme en Haïti au lieu de la guerre, mieux, l’institution compétente pour faire d’un candidat le vainqueur des élections présidentielles n’est pas GBAGBO mais bien le conseil constitutionnel qui l’a proclamé vainqueur du 2ème tour des élections comme cela s’est passé au 1er tour. Après la décision de l’Union africaine, malgré le non recomptage des voix, il a pris acte des propositions faite par cette dernière à travers un communiqué du gouvernement et a donné son accord pour la désignation d’un haut représentant pour entamer les négociations qui devaient démarrer le 5 avril. Une adresse à la nation plusieurs fois reportée devait être faite après la désignation du haut représentant pour préciser les conditions de mise en oeuvre des propositions de l’Union africaine en accord avec plusieurs de ses pairs africains auprès de qui il a dépêché des délégations après le sommet de l’Union africaine C’est dans cette attente de la désignation et de l’arrivée du haut représentant de l’union africaine, que le Président Français Monsieur Nicolas SARKOZY, en violation du cessez le feu et de l’accord de fin guerre, a déclenché la guerre avec l’appui de l’ONUCI et des rebelles lourdement armés en violation de l’embargo sur les armes. En effet certains opérateurs économiques de l’Union européenne avaient décidé de passer outre l’embargo à partir du 30 mars si aucune solution n’est trouvée à la crise. Ces opérateurs pouvaient ne pas respecter leur engagement surtout la livraison de matières premières convoitées par d’autres opérateurs économiques hors zone Union européenne. Les négociations de l’Union africaine qui devaient commencer le 5 avril étaient donc inacceptables pour Mr SARKOZY, c’est ainsi que les besoins en matières premières ont primé sur la méthode de règlement pacifique de l’union africaine et l’ordre de violation du cessez le feu a été donné le 28 mars. N’en déplaise à ceux qui n’ont pas encore compris que les états n’ont que des intérêts et pas d’amis et qui ont la naïveté de croire encore que l’armée française est intervenue pour les sauver. Le gouvernement a appelé au respect du cessez le feu en décidant d’un cessez le feu unilatéral pour ne point se rendre complice d’une guerre inutile de la France contre la Côte d’Ivoire. Face à l’impossibilité des rebelles de prendre les institutions de la république malgré l’appui aérien français et onusien, dans la nuit du 2 au 3 avril, 17 avions cargo de l’armée française ont débarqué un régiment de bérets verts de la Légion étrangère et du matériel de guerre après avoir braqué l’aéroport. On connaît la suite. En violation flagrante de la résolution 1975, 50 bombardements sur la résidence du chef de l’état et une colonne de 30 chars de l’armée française ont eu raison du Président GBAGBO le 11 avril 2011. Après ce coup d’état inédit, l’heure est venue de faire la paix. Toute paix après une guerre commence par un accord de paix. Ce que le Président GBAGBO a appelé, la partie civile de la crise ou ce que AFFI N’GUESSAN a appelé la solution politique de la crise. Vouloir passer outre ce traité et agir en éternel « vainqueur » en traquant à tous les coins du pays les « vaincus » serait une erreur car la nation ivoirienne ne pourra que s’effriter d’avantage et en plus les éléments constitutifs d’un état disparaissent par des pillages.

Nous avons des généraux sans armées, des ministres sans ministères, des juges sans tribunaux, des députés sans assemblée. L’heure est au chantage et au pillage par une armée de rebelles et de prisonniers en armes se considérant « vainqueurs » de l’armée régulière et abandonnée sans solde par les recruteurs. Aujourd’hui, tous les sachants du FPI et du gouvernement sont soit en prison, soit en exil donc n’ont pas le droit à la parole, ni au dialogue, ni à l’expression de leur part de vérité. Aujourd’hui près de 2 millions d’électeurs presque tous du LMP sont des exilés internes ou externes sur une population électorale qui ne compte que 5 700 000 électeurs. Si on ajoute à ces 2 millions ceux qui ne sont pas exilés mais persécutés chaque jour dans leur existence pour être des proches de GBAGBO, l’on se rend bien compte que ce n’est pas la majorité qui a voté Monsieur Alassane Dramane OUATTARA et qu’il sera difficile de gouverner contre cette majorité. Il faut donc créer les conditions de leur libération et de leur retour pour que toutes les vérités soit dites, que tous les victimes et responsables de crimes soient identifiés avant que la justice ne prenne le relais. Vouloir faire autrement, c’est vouloir cacher un pan important de la vérité sur la crise ivoirienne. Le gouvernement illégal et illégitime de rebelles formé à Bouaké de 2002 à 2010 n’a pas plus de légitimité que le gouvernement de l’honorable professeur AKE NGBO formé selon les lois et règlements de son pays ; les 10 000 morts de cette rébellion pendant cette période de 2002 à 2010 et le génocide Gueré en 2011 par le fait des rebelles doivent être soumises de la même justice que les victimes alléguées au camp Gbagbo. Selon la commission spéciale mise en place par l’ONU sur les trafics en zone rebelle, plus de 250 milliards de FCFA de ressources par an soit plus de 2000 milliards en 8 ans (diamant, cacao, bois, coton, anacarde, vente illégale de carburant, moto, vélo, pagne, sucre, lait, huile, casses d’agences BCEAO etc.) ont été détournés par les rebelles sans qu’aucun compte n’est été fait à l’état.

Les auteurs de tous ces crimes ne peuvent pas être en liberté tandis que ceux qui ont permis à l’état d’exister malgré ces manques à gagner sont en prison ou poursuivis. Selon Africa mining intelligence n°251 du 01/067/2011, l’exploitation frauduleuse par les rebelles du diamant continue jusqu’aujourd’hui exploitant plus de 300 000 carats chaque année générant plus de 12 milliards l’an. Si le souci du nouveau pouvoir est véritablement de bâtir un état de droit, alors il est important que la loi ne soit pas à double vitesse et qu’elle soit la même pour tous au risque de faire de la justice un instrument d’injustice qui entraverait pour longtemps la paix et l’unité nationale. Reconstruire l’état, l’état de droit, la nation et la démocratie reste donc une oeuvre immense qui doit commencer par la liberté d’aller et venir et la liberté d’expression en toute sécurité, en libérant Laurent GBAGBO et tous les prisonniers politiques et en créant les conditions de sécurité nécessaires pour le retour des exilés. Tels sont les préalables à toute réconciliation sincère et durable qui n’hypothèque pas l’avenir.
Le 03 Août 2011 (Depuis le lieu de son exil)

Les forces spéciales de l'armée française attaquent un navire libyen transportant 40 000 Tonnes de carburant vers Tripoli.

Les forces spéciales de l'armée française attaquent un navire libyen transportant 40 000 Tonnes de carburant vers Tripoli.

Le 03/08/2011, les forces spéciales de l'armée française ont attaqué le navire libyen "Carthage" transportant à son bord 40 000 Tonnes de carburant et ils l'ont ensuite piraté et le 04/08/2011, les forces spéciales françaises l'ont renvoyé vers le port de Benghazi et cela dans le cadre de la violation flagrante de la souveraineté de l'État libyen et aussi dans le but de contrôler les richesses du peuple libyen et de l'affamer.

Est-ce que les forces spéciales françaises engagées en Libye sont-elles devenues une bande de pirate?

L'OTAN bombarde les lignes de haute tension

L'OTAN bombarde les lignes de haute tension

04/08/2011

La compagnie générale d’électricité a annoncé aujourd’hui, que les lignes de haute tension celle qui transmettent l’énergie électrique des centrales de production aux centrales de charge de différent(e)s villes et villages de Libye, ont été bombardé par l’OTAN, le 04/08/2011, causant de graves dommages aux réseaux électriques et une coupure générale sur certaines villes du pays.

L'OTAN est entrain de bombarder à gauche et à droite dans l'ouest de Libye dans l'objectif de détruire ses infrastructures et d'essayer de réaliser son rêve "Faire révolter la population de l'Ouest" contre son leader.

The Truth belongs to those searching Permanently for it.

The Truth belongs to those searching Permanently for it. Socartes, 400 years Before Christ. ..Everyone has to watch this Video and know the truth about the western-war-assault against African people of Libya...

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