Saturday 6 August 2011

l'ONU organiserait elle les fraudes electorales ?

L’exemple d’HAÏTI est instructif. Au premier tour des élections présidentielles tenues le 28 novembre 2011 correspondant à la date du deuxième tour en cote d’ivoire, le Conseil électoral Provisoire (CEP) haïtien a proclamé des résultats, validés par le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, qui éliminaient le chanteur Michel MARTELY au premier tour et plaçaient le candidat du pouvoir Jude Célestin en tête. La protestation de ces résultats a entraîné une médiation internationale. Une mission d’enquête de l’Organisation des États américains (OEA) a conclu que des fraudes avaient faussé les résultats et a procédé à un recomptage des voix qui a exclu Monsieur Jude Célestin du deuxième tour. Le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU s'en est excusé auprès du peuple haïtien. Monsieur Michel MARTELY est, aujourd'hui, le Président de la république de Haïti.

Pourtant, au même moment, la protestation des résultats et la demande de recomptage des voix en Côte d’Ivoire sont balayés d'un revers de main par le secrétaire général de l'ONU et son représentant spécial considérant comme une injustice le recomptage des voix. Malgré l'insistance du Président Laurent GBAGBO auprès de l'Union Africaine et du reste de la communauté internationale.
De même que la république d’HAÏTI a pu éviter une guerre en empruntant la voie du recomptage imposé par la communauté internationale (France, USA, ONU) lors du premier tour des élections, de même la Côte d’Ivoire pouvait faire l’économie d’une guerre en utilisant la même solution pour des crises identiques. Belle leçon de gestion de la crise électorale par les mêmes acteurs de la communauté internationale.
Qui avait donc intérêt à faire une guerre en Côte d’Ivoire ? Ceux qui, de toute évidence connaissaient la vérité des urnes telle que je viens de les exposer. Pour ceux là, la voix du recomptage était sans issue, seule la guerre pouvait donner la réponse souhaitée, donc procéder, vaille que vaille, à un coup d'état.

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